17 Juil, 2019
La qualité de l’air constitue un enjeu pour le bien-être des habitants de la Métropole du Grand Paris (MGP). La plupart des communes ont signé une charte d’interdiction de circulation pour les véhicules polluants dans une zone de faible émission (ZFE) en Île-de-France.
Qualité de l’air : le Grand Paris se mobilise
Outre le fait d’interdire les fumigènes et autres voitures qui polluent, le Grand Paris a investi davantage pour encourager l’acquisition de moyens de transport neufs. Ceux-ci sont en moyenne plus propres, avec un moindre impact sur la qualité de l’air. La hauteur de la subvention destinée aux ménages modestes pour l’achat d’une voiture est passée de 5 000 à 6 000 €, ce qui porte le cumul potentiel avec l’État à 17 000 €.
Interdiction de circulation en Île-de-France pour les véhicules polluants
La mesure pour préserver la qualité de l’air a été votée en novembre 2018 pour toute motorisation diesel de plus de 18 ans. Elle a pour objectif principal l’interdiction de circulation des véhicules polluants dans un espace protégé en Île-de-France à partir du 1er juillet 2019. Il s’agit de la Zone de faible émission, auxquelles ont adhéré 49 communes du Grand Paris. Celles-ci représentent un espace à forte densité humaine, avec 70 % de la population.
Une phase d’information et de prévention en région parisienne
La ZFE dans le Grand Paris représente un total de 30 000 automobiles, utilitaires et poids lourds pour environ 5,5 millions de personnes. L’application des sanctions n’interviendra pas avant 2021. Informer le public sur la qualité de l’air avec la mise à disposition de fascicules dans les commissariats de police constitue une phase nécessaire.
Restaurer la qualité de l’air dans le Grand Paris
La dégradation de la qualité de l’air est un véritable problème de santé publique. La pollution des particules de carbone est responsable du décès prématuré de 6 600 personnes par an dans le Grand Paris d’après Patrick Ollier, président de la MGP.