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Dressing responsable : réduire l’impact environnemental de son armoire

Dressing responsable : réduire l’impact environnemental de son armoire

30 Juin, 2023

La mode est un secteur de particulièrement polluant à l’heure actuelle, notamment avec la fast fashion qui a une foule d’adeptes. Pourtant, il est tout à fait possible de consommer des articles de mode, tout en évitant de trop polluer. Voici quelques bonnes pratiques pour un dressing responsable : 

Une étiquette de vêtement qui informe sur son mode de production
Les étiquettes de vos vêtements ou futurs vêtements, offrent désormais une ribambelle d’informations pour faire des choix plus éclairés. Photography grinvalds / Getty Images© 

Le recyclage et l’upcycling pour avoir un dressing responsable 

L’une des solutions pour se créer un dressing responsable est de recycler les vêtements au lieu de les jeter. Ce procédé est de plus en plus accessible à tout un chacun, grâce aux bornes de collecte prévues par les organismes dédiés à cet effet. Certains magasins les mettent également à disposition. Avec des dispositifs comme la consignation, il devient pareillement possible de renvoyer une pièce vestimentaire usée à la marque, puis de récupérer la consigne. L’upcycling est un procédé qui se popularise actuellement et qui permet aux créateurs de fabriquer de nouveaux vêtements ou des accessoires avec des déchets, des vêtements usagés, des objets destinés à être jetés, etc. 

La revente est aussi une solution ! 

Pourquoi se débarrasser de vêtements qui peuvent encore faire le bonheur d’une autre personne ? La revente est un bon moyen de réduire l’impact environnemental de sa garde-robe, tout en se faisant un peu d’argent. Le marché de l’occasion est vaste à l’heure actuelle, et tout le monde peut y trouver son compte. Il est possible de revendre les vêtements, les chaussures et les accessoires sur des plateformes dédiées aux articles de seconde main entre les particuliers. Certaines marques aussi ont suivi le mouvement et proposent leurs propres plateformes, sur lesquelles elles reprennent les vêtements de leurs clients en échange de bons d’achat.  

S’informer sur ses achats 

Les étiquettes des vêtements en dévoilent beaucoup sur ce que nous achetons et, en l’occurrence, sur leur lieu de fabrication et les matières utilisées. Ce sont des informations qui permettent de savoir si les vêtements sont fabriqués dans des fibres néfastes pour la nature ou au contraire, dans des textiles écoresponsables. La lecture de ces données peut même donner un indice sur les conditions de travail des petites mains ayant fabriqué la pièce, et même la position de la marque sur le bien-être animal. L’idée est de pouvoir acheter en ayant toutes les informations en main, notamment sur le chemin parcouru par le vêtement avant qu’il n’arrive aux rayons des boutiques. Des applications et plateformes existent aujourd’hui pour analyser les étiquettes des habits.  

Le tri de la garde-robe 

Trier sa garde-robe régulièrement revêt une importance capitale dans le contexte actuel de domination de la fast fashion. Le tri régulier permet de prendre conscience de l’ampleur de sa consommation vestimentaire. Évaluer le nombre de vêtements en sa possession permet de réaliser l’impact environnemental et social de la surconsommation, favorisant ainsi une réflexion sur les habitudes de consommation. C’est aussi la première étape pour redonner une seconde vie aux habits, grâce à la revente, le recyclage ou même le troc entre particuliers. Enfin, le tri régulier est un bon moyen de connaître son style et ses préférences, ce qui assure des choix plus réfléchis lors de futurs achats.  

 L’importance de donner une seconde vie aux vêtements  

Donner une seconde vie aux vêtements est d’une importance cruciale face à l’impact environnemental et humain de l’industrie de la fast fashion. Selon l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (ONUDI), elle contribue de manière significative à la pollution de l’eau, à l’émission de gaz à effet de serre et à la production de déchets textiles. Prolonger la durée de vie des vêtements et donc de réduire la demande de nouveaux produits, ce qui impacte directement les ressources naturelles et les émissions générées par la production de vêtements neufs. Enfin, donner une seconde vie aux vêtements, que ce soit par le biais de l’upcycling, des dons, des échanges, etc., contribue à réduire le gaspillage textile. Cela minimise aussi les pressions exercées sur les ressources naturelles et les travailleurs. 

Avec ETX/DailyUp