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Les applis de sciences participatives ont la cote auprès des citoyens

Les applis de sciences participatives ont la cote auprès des citoyens

11 Oct, 2023

La préservation de la planète est l’affaire de tous. C’est la raison pour laquelle de plus en plus d’applications de sciences participatives voient le jour pour aider les citoyens à protéger l’environnement à leur échelle. Voici quelques apps à connaître dans ce domaine : 

Une jeune femme qui utilise son smartphone
Les applications basées sur le principe des sciences participatives se multiplient ces dernières années. Photography Finn Hafemann / Getty Images© 

Actualité à écouter

Spipoll, une application de sciences participatives sur les plantes et les insectes 

Tous ceux qui se passionnent pour les plantes et les insectes apprécieront sûrement l’app de sciences participatives Spipoll, qui sert à étudier les interactions entre les plantes et les insectes pollinisateurs. Cette appli écolo a été développée afin de prendre en photo les insectes qui se posent sur les végétaux. L’utilisateur devra ensuite procéder au cadrage et aux retouches nécessaires pour garantir des images nettes qu’il faudra poster sur le site du projet. La dernière étape consiste à identifier les espèces immortalisées à l’aide de l’appli. Les utilisateurs peuvent procéder à cette expérience en ville, mais aussi à la campagne et tout au long de l’année, quelle que soit la saison.  

Fish and Click et Espions des océans par l’Ifremer 

Ces applications ont la particularité d’avoir été lancées par l’Institut Français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer). Fish and Click invite les baigneurs, les plongeurs, les pêcheurs, etc., à détecter et à récupérer tout le matériel de pêche perdu qu’ils trouvent au large ou sur la berge. Il peut s’agir de filets, de cordages, de bouées, etc., qui sont des déchets qui participent à la pollution plastique des écosystèmes marins. L’application Espions des océans, quant à elle, incite les adultes et les enfants à analyser des images de fonds marins de l’Atlantique ou du pacifique. Cela leur permettrait de prendre part aux recherches relatives aux écosystèmes marins en décrivant la faune de ces fonds.  

Plastic Origins pour lutter contre la pollution plastique des rivières et des fleuves 

Le grand public peut désormais prendre part au nettoyage des sites spécifiques pollués et plus précisément, les fleuves et les rivières. Pour ce faire, il est possible d’utiliser Plastic Origins, une application qui sert à photographier et donc, à signaler les déchets qui flottent sur ces cours d’eau. Le programme d’intelligence artificielle intégré à l’outil s’occupera d’identifier le type de déchet repéré. Cependant, l’utilisateur peut aussi procéder lui-même à l’identification et renseigner l’information.  

Actuellement, cette application, qui a été créée par la Fondation Surfrider, compte déjà 2700 comptes et a permis la détection de 24 649 déchets flottants dans les rivières. 

La discipline devient tendance grâce aux applications et aux sites web interactifs 

Les sciences participatives se basent sur le principe que le grand public peut collaborer avec les scientifiques pour la défense des écosystèmes. Dans ce cadre, il peut participer à des projets de recherche de grande envergure à travers toutes sortes de programmes qui incluent généralement l’usage d’applications mobiles et de sites internet. Actuellement, cette science est particulièrement tendance, car en plus de sensibiliser les citoyens à la protection de l’environnement, elle serait aussi bénéfique pour le bien-être. Cette popularisation se remarque ainsi avec la multiplication des applis basées sur les principes de cette science comme Espions des océans, Spipoll ou Fish and click.  

Des programmes qui font du bien au moral des participants 

Les projets portant sur la participation des individus à la préservation de la nature ne se limitent pas à l’acquisition de données scientifiques. Elles offrent également une expérience enrichissante sur le plan émotionnel, favorisant un équilibre mental positif. Une étude anglaise révèle que le fait de contribuer à des programmes, tels que la collecte de données sur les plantes avec l’application Spipoll, par exemple, crée un sentiment d’accomplissement et de connexion profonde avec l’environnement naturel. Les participants se sentent plus proches de la nature et développent un lien émotionnel avec celle-ci. Cette proximité avec la nature, combinée à l’acte de contribuer à la science, réduit le stress et renforce le bien-être mental. 

Avec ETX/DailyUp