Une étude récente menée par des chercheurs de l’université Cornell, aux États-Unis, révèle une menace croissante : la possibilité pour les virus IA de contaminer des outils alimentés par l’intelligence artificielle générative. Un danger sérieux dans un monde ou cet outil gagne en popularité.
Virus IA : le risque d’attaque par ver informatique est maintenant prouvé
Ces chercheurs ont mis en évidence l’efficacité redoutable d’un virus IA capable de s’introduire dans ces outils, de subtiliser des informations sensibles, et même d’envoyer des e-mails malveillants. Leur recherche sur les virus IA se concentre sur l’exploitation d’un ver informatique spécifiquement conçu pour cibler les applications alimentées par l’intelligence artificielle générative. Par exemple, dans le cas des assistants de messagerie intelligents, ce virus IA a réussi à extraire des données personnelles et à envoyer du spam à de nombreux utilisateurs. Il faut savoir que ce genre de phénomène peut vite devenir problématique dans des contextes diplomatiques ou même à plus petite échelle si le détournement des données n’est pas rapidement détecté.
Infiltration de malwares : un danger réel pour les dispositifs next-gen
Cette étude démontre de manière convaincante la capacité d’un virus IA à se propager rapidement et automatiquement entre différentes instances d’intelligence artificielle générative. Une fois infiltré, le piratage informatique utilise des instructions contradictoires auto-reproductibles pour amplifier ses actions nuisibles et capturer des données privées. Malheureusement, cette expérience annonce l’avènement d’une nouvelle vague de cyberattaques par les virus IA. Les chercheurs estiment que cette infection de ver pourrait être largement répandue dans les deux à trois prochaines années. D’autant plus que le nombre d’applications basées sur l’intelligence artificielle générative ne cesse de croître, exacerbant ainsi le risque de propagation de la menace.
Solution de sécurité : l’infection reste facile à gérer avec un contrôle humain
Cependant, les chercheurs suggèrent qu’une approche classique de sécurité des données pourrait atténuer les risques apportés par les virus IA. Ils soulignent l’importance de maintenir un contrôle humain sur certaines autorisations afin d’éviter toute fuite automatique de données. Symboliquement, les chercheurs ont baptisé leur virus IA « Morris II », en référence au célèbre ver informatique Morris qui a marqué les débuts des malwares expérimentaux sur Internet en 1988. En diffusant les résultats de leur étude en ligne, ils cherchent à sensibiliser les éditeurs à concernant ce nouveau danger des virus IA et à encourager le développement de mesures de sécurité adaptées.
Avec ETX DailyUp