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Alzheimer : AgenT, produit de la recherche de futurs traitements

La maladie d’Alzheimer a eu droit à de nombreux travaux de recherche. Malheureusement, les essais cliniques sur les humains ont échoué dans la majorité des cas. Par contre, les molécules testées ont apporté de meilleurs résultats. C’est dans cette optique qu’a été lancée l’étude qui a permis de produire AgenT, un modèle animal qui imite les symptômes des patients humains.

 

Alzheimer : une maladie qui se développe lentement

Dans le monde de la recherche, il est indiqué qu’une période d’au moins vingt ans peut être comptée entre l’apparition chez l’humain et le diagnostic de l’Alzheimer. Jusqu’ici incurable, il crée des dégâts cérébraux irréversibles. Les premiers symptômes sont des troubles de l’humeur et des pertes de mémoire, entre autres. Ce n’est que durant ce stade que l’Alzheimer est détectée, ce qui a un impact sur l’efficacité du traitement.

Le modèle animal AgenT utilisé pour ce genre de maladies

Dans le cadre de la recherche sur l’Alzheimer, les animaux ne présentaient que l’un des deux types de lésions dans le cerveau (l’agrégation de protéines Tau dans les neurones ou l’apparition de plaques de peptides Aβ42 à l’extérieur des neurones). Des travaux de recherche menés en octobre 2017 ont permis de développer AgenT. C’est le nom donné à un rat qui reproduit les caractéristiques de l’Alzheimer de la même manière que chez les humains.

Alzheimer, la recherche produit AgenT, un modele animal pour la maladie

Les études pour produire AgenT ont débuté en 2013

Le chercheur au CEA (commissariat à l’énergie atomique) à Fontenay-aux-Roses, Jérôme Braudeau qui est également co-auteur de cette recherche sur l’Alzheimer indique qu’AgenT marque l’aboutissement de travaux entamés il y a quatre ans. Le nouveau modèle animal produit dans le cadre de la recherche est porteur des deux types de lésions et présente aussi le stade silencieux de la maladie. Pour arriver à créer AgenT, les chercheurs ont traité des rats normaux par transfert de gênes, soit par injection.

Cette recherche sera utile pour tester les traitements

Jérôme Braudeau souligne que les chercheurs du monde entier pourront profiter des résultats de cette recherche AgenT. En effet, les candidats médicament pourront être envoyés aux auteurs de cette recherche pour être testé. Avec l’aide d’AgenT, l’évaluation se fera sur les animaux pour ainsi définir l’impact des traitements d’Alzheimer sur les lésions, mais aussi sur les troubles cognitifs. Ils pourront également définir quels sont les soins qui seront les plus efficaces pendant la période silencieuse. Grâce à AgenT, un diagnostic sanguin sera aussi possible, ce qui permettra de détecter l’Alzheimer de manière plus précoce et de prodiguer un traitement aux patients au stade réversible.

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