7 Avr, 2023
L’Europe envisage d’améliorer son réseau de bornes de recharges publiques d’ici l’année 2026. Elle compte installer au moins un point de ravitaillement tous les 60 km. Ce projet concerne principalement les voitures électriques et plus tard, les bus et les camions tous les 120 km environ. Détails.
Bornes de recharge publiques : un projet provisoire pour les carburants alternatifs
L’Europe vient de conclure un partenariat avec le Conseil, par l’intermédiaire de son Parlement, dans le but d’améliorer le réseau d’infrastructures du continent. Cela concerne principalement les bornes de recharge publiques disponibles sur le territoire. D’après cet accord, un déploiement massif de ces points de ravitaillement devrait bientôt commencer.
Plus précisément, ce projet se concentre sur la mise en place de ces stations de recharge tous les 60 km sur l’axe transeuropéen de transport (RTE-T). Celles-ci pourront entre autres ravitailler les voitures électriques d’au moins 400 kW d’ici 2026, et à 600 kW deux ans plus tard d’après les députés européens. L’objectif étant d’imposer une meilleure proximité des infrastructures aux usagers.
Une initiative exceptionnelle pour charger les voitures électriques en Europe
Dans ce projet inédit, l’Europe envisage aussi de déployer un réseau de bornes de recharge publiques à destination des bus et des camions d’ici 2028. Cette fois-ci, ces dernières s’installeront normalement tous les 120 km et devront proposer une puissance allant de 1 400 kW à 2 800 kW. Cela dépend toutefois entièrement des circuits et des régions qui pourront obtenir une dérogation à la règle.
De plus, l’initiative du Parlement européen évoque aussi la mise en place d’au moins deux bornes électriques pour camions dans les stationnements. Ce déploiement est prévu commencer à partir de 2028. Il en est de même des points de ravitaillement en hydrogène qui sera, pour sa part, établi tous les 200 km vers les perspectives de l’année 2031.
Une amélioration des points de ravitaillement à travers le continent européen
L’objectif principal de cet accord est d’améliorer l’accès aux bornes de recharge publiques sur le continent. Avec cette initiative, pratiquement toutes les voitures électriques pourront faire de longs trajets sur les grands axes. Il faut cependant encore attendre l’accord de la Commission des transports et du tourisme ainsi que du Parlement européen avant d’être validé officiellement.
Si le projet ne connaît aucune rectification, un système de paiement flexible sera mis en place pour faciliter l’accès à ces stations de recharge. Les utilisateurs pourront payer leurs charges avec une carte dédiée, un QR Code spécifique ou bien un dispositif sans contact moderne. Le prix, quant à lui, sera évidemment affiché par kWh ou par minute/session pour plus de transparence.
La nécessité de déployer davantage de bornes électriques sur les grands axes européens
L’installation de bornes de recharge publiques est devenue une nécessité dans la transition énergétique. Cette initiative est essentielle pour améliorer le basculement de la société vers un monde plus respectueux de l’environnement. La hausse de la demande de véhicules électriques et les projets de loi interdisant l’utilisation des voitures classiques rendent aussi ce déploiement incontournable.
En effet, il est crucial de disposer des points ravitaillement accessibles et efficaces pour encourager l’utilisation de l’énergie verte. A noter que ces infrastructures permettent également de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de diminuer la dépendance des usagers aux combustibles fossiles. Cela, sans parler des opportunités économiques créées par cette technologie innovante.
Des alternatives aux carburants classiques des énergies fossiles dans l’Union européenne
Il existe aujourd’hui plusieurs carburants alternatifs à l’essence et au diesel qui peuvent aider à réduire le recours aux combustibles fossiles. Cela nécessite toutefois l’installation d’infrastructures adaptées comme les bornes de recharge publiques par exemple. Les énergies alternatives utilisées en transport sont le bioéthanol, le biodiesel, le gaz naturel comprimé (GNC) et le gaz liquéfié de pétrole (GPL).
L’électricité et l’hydrogène restent cependant les combustibles présentant les meilleures performances dans ce secteur. Le bioéthanol, pour sa part, peut devenir un carburant des véhicules équipés de moteurs à essence. Le biodiesel, fabriqué à partir d’huiles végétales et de graisses animales, quant à lui, est utilisé comme substitut au diesel. Le GNC et le GPL sont essentiellement destinés aux moteurs à combustion interne.
Avec ETX DailyUp