16 Juin, 2019
Le contrôle technique concerne non seulement la voiture individuelle, mais aussi le camping-car, qui constitue un investissement de loisirs conséquent. Il est essentiel de s’assurer du bon fonctionnement des équipements de sécurité du véhicule pour les vacances.
Déroulement d’un contrôle technique de camping-car
Comme n’importe quel moyen de transport, un camping-car est soumis à l’obligation de réaliser un contrôle technique à des périodes définies, indépendamment de son poids total en charge (PTAC). Le premier d’entre eux est à effectuer dans les 4 ans qui suivent l’immatriculation du véhicule de loisirs. Il appartient au propriétaire d’entamer les démarches pour procéder à l’examen de celui-ci.
Vacances : le bon fonctionnement des équipements de sécurité
Lors du contrôle technique, les agents du centre agréé vont vérifier pour le camping-car pas moins de 133 points. Les équipements de sécurité font partie des priorités avec notamment :
- le freinage avec les plaquettes et les disques ;
- les suspensions, essieux, roues, etc. ;
- les feux, les accessoires réfléchissants et les éléments spécifiques aux véhicules hybrides et électriques.
Le traitement des pannes constatées lors des contrôles
Parfois décelées à l’issue d’un contrôle technique, les défaillances sont définies en trois degrés de gravité :
- mineure : sans incidence pour la sûreté des passagers du camping-car. Aucune contre-visite n’est à réaliser sur ce point ;
- majeure : susceptible d’influencer l’aspect sécuritaire de la conduite ;
- critique : il s’agit du degré rédhibitoire. L’état de l’équipement présente un danger immédiat et un risque d’accident ou pour l’environnement (pollution de l’air ou fuites de liquide).
Repasser ou non le contrôle technique du camping-car
Les contre-visites du véhicule (nouveaux examens de routine) sont exigées en cas de pannes majeures au minimum. Le contrôle technique sera valide 2 mois (défaillance majeure) ou le jour même (présence de panne critique). À défaut, le camping-car sera autorisé à circuler sur route pendant 2 ans.
Source : service-public.fr