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Contre le diabète, la Haute autorité sanitaire (HAS) prône le sport 

La Haute autorité sanitaire (HAS) a émis de nouvelles préconisations en matière de prévention et de gestion du diabète de type 2. Publiées dans un communiqué, celles-ci portent sur le mode de vie à adopter pour mieux gérer la maladie et insistent sur l’importance de l’activité physique.  

L’autorité recommande donc la mise en place d’un programme d’activité physique, ainsi qu’une modification de l’alimentation, les deux étant personnalisés en fonction du patient. Photography simpson33 / Getty Images© 

L’activité physique au cœur des nouvelles politiques de santé contre le diabète  

Le diabète de type 2 est particulièrement courant en France, selon les statistiques. La HAS a récemment publié de nouvelles recommandations pour gérer cette maladie chronique efficacement. Dans son communiqué, cette autorité résume les bons gestes à observer à cet effet. Elle préconise surtout la pratique d’une activité physique à la prise de traitements médicamenteux. La Haute autorité sanitaire conseille dans ce cadre, la mise en place d’un programme d’activité physique que le patient devra suivre scrupuleusement. À noter que la priorisation du sport par rapport aux médicaments découle d’une tendance plus générale dans des politiques de santé à insister sur les bénéfices de l’activité physique.  

Sport, alimentation…, le changement de mode de vie comme traitement de première intention 

La Haute autorité de santé souligne que désormais, pour mieux soigner l’hyperglycémie, les professionnels de la santé devront mettre en place des modifications du mode de vie. Les patients ne devront pas se contenter de pratiquer une activité physique régulière. Ils devront également lutter activement contre la sédentarité en surveillant dans le même temps leur alimentation et en choisissant des exercices avec un véritable impact sur l’organisme. Ces changements doivent aussi être maintenus durablement afin de profiter de leurs bienfaits sur la santé en général. Il s’agirait d’un moyen plus efficace pour faire face à la maladie. Ces recommandations ne concernent cependant que les patients atteints du diabète de type 2. Le type 1 lui, nécessitera toujours une insulinothérapie.  

Une approche thérapeutique approuvée par les diabétologues 

Il existe un véritable consensus quant à l’efficacité de l’activité physique pour gérer l’hyperglycémie auprès des spécialistes, même sans traitement. En effet, la pratique quotidienne du sport permettrait d’améliorer la sensibilité à l’insuline. Elle permettrait aussi de diminuer la progression de la maladie et prévient les complications comme les maladies cardiovasculaires. Il convient toutefois de noter que l’activité physique doit être couplée à une modification de l’alimentation pour qu’elle soit plus adaptée à la maladie. Le diabétologue devra prendre soin d’adapter ces deux aspects du mode de vie en fonction de chaque patient. Il ne devra entreprendre la prescription de médicaments que lorsque ces modifications ne portent pas leurs fruits.  

L’éducation des patients est nécessaire 

Éduquer les patients diabétiques sur l’importance du changement de mode de vie est essentiel pour une gestion optimale de leur condition. Des séances individualisées avec le diabétologue sont cruciales pour les aider à devenir progressivement plus autonomes dans la gestion de leur maladie. Ces séances leur permettent aussi d’acquérir des compétences pratiques pour mener une vie plus saine. Pour que cette éducation soit efficace, l’équipe médicale doit considérer le mode de vie, la situation socio-économique, et les préférences personnelles de chaque patient. En adaptant les conseils à ces facteurs, ils deviennent plus pertinents et faciles à appliquer. Des études montrent que l’éducation thérapeutique des patients améliore significativement le contrôle de la glycémie.  

Attention aux complications liées à l’hyperglycémie 

L’hyperglycémie peut entraîner de nombreuses complications graves si la gestion de la glycémie n’est pas adéquate. Les complications les plus courantes incluent les maladies cardiovasculaires, telles que les crises cardiaques et les accidents vasculaires cérébraux. Les lésions nerveuses, ou neuropathies, peuvent également survenir, provoquant des douleurs, des engourdissements, et des problèmes digestifs. Les reins peuvent être affectés, menant à une néphropathie diabétique, qui peut évoluer vers une insuffisance rénale nécessitant une dialyse. Les problèmes de vision, tels que la rétinopathie diabétique, peuvent entraîner la cécité. Les plaies et les infections aux pieds sont également fréquentes et peuvent conduire à des amputations sans approche thérapeutique adaptée.  

Avec ETX/DailyUp 

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