Le Bureau européen des Unions de Consommateurs (Beuc) révèle que la grande majorité des personnes vivant en Europe sont disposées à changer leurs habitudes alimentaires en faveur d’une alimentation plus durable pour l’environnement.
Habitudes alimentaires et environnement : un lien étroit
Selon la Commission européenne, les habitudes alimentaires des ménages sont les premiers facteurs impactant négativement l’environnement en Europe. L’alimentation devance en effet le logement (notamment le chauffage) et la mobilité (la voiture individuelle en particulier). Pourtant, 63 % des personnes interrogées par le Beuc dans le cadre de cette étude ne sont pas d’accord avec le fait que leur consommation alimentaire peut avoir des répercussions sur l’environnement.
Les Européens prêts à réduire leur consommation de viande rouge
D’après cette étude, un tiers des consommateurs disent être disposés à diminuer leur consommation de viande rouge en faveur de l’environnement. En Italie, la proportion des personnes voulant manger moins de chair animale (45,1 %) dépasse largement celle qui ne veulent pas faire de changement (26 %).
D’autre part, la Beuc précise que 6,2 % des personnes interrogées ont déjà fourni des efforts pour arrêter de manger de la viande rouge. 35,4 % indiquent quant à elles qu’elles essayent de modifier leurs habitudes alimentaires afin de limiter la chair animale dans leur assiette.
Quels sont les points bloquants vers une alimentation plus durable ?
S’ils veulent changer leurs habitudes alimentaires pour protéger l’environnement, les Européens sont parfois bloqués par certains facteurs. Le prix des aliments, le choix plutôt limité et le manque d’information sont autant de points bloquants vers une alimentation plus saine.