28 Avr, 2023
La présence de l’industrie de la mode sur les réseaux sociaux n’étonne plus depuis que ces médias sont en vogue. Cependant, il semblerait que cela ne soit plus l’amour fou. Entre le manque d’intérêt de certaines générations et les polémiques, les acteurs envisagent d’autres canaux de communication.
L’industrie de la mode et les plateformes sociales ne font plus bon ménage
Les marques officiant dans l’industrie de la mode sont très présentes sur les réseaux sociaux et cette visibilité a été optimisée par la crise sanitaire. Des plateformes telles que Twitter, Facebook, Instagram et TikTok sont devenues des places fortes pour maintenir leur présence aux yeux du public et même pour innover et grandir pour certaines. Toutefois, certains facteurs viennent aujourd’hui gâcher cette union. En effet, certaines plateformes comme Facebook sont de plus en plus désertées par les utilisateurs, ce qui tend à perturber les relations avec les marques. De plus, certaines d’entre elles, comme la maison Balenciaga, ont fait face à des polémiques qui ont nui à leur image.
Certaines marques proposent leurs propres solutions d’échanges sur Internet
Face aux problèmes rencontrés sur les réseaux sociaux, certaines marques, comme Lush et Bottega Veneta, ont pris une décision drastique : abandonner ce canal de communication. Pas question cependant de déserter Internet, puisque la maison de couture de luxe a pris le parti de proposer son propre journal digital. Une autre marque, à savoir : Don’t Call Me Jennyfer, elle, a conçu une application immersive où les abonnés peuvent consulter du contenu lié à la marque, profiter d’offres promotionnelles et même acheter directement des produits. Ce sont autant de solutions dont les autres marques qui ne voient plus les plateformes sociales d’un très bon œil peuvent s’inspirer.
D’autres canaux comme le métavers et le podcast à envisager
Si quitter les plateformes sociales n’est plus envisageable pour certains professionnels, d’autres alternatives existent bel et bien. En effet, les campagnes de publicité traditionnelles continuent de faire leur preuve, tout comme le podcast qui est un excellent moyen de raconter l’histoire de la marque et d’optimiser l’engagement du public. Le Web3 et l’intelligence artificielle, quant à eux, sont des moyens de communication qui sont exploitables pour susciter l’intérêt des jeunes générations. Le métavers, notamment, est déjà adopté par les marques pour dévoiler des collections virtuelles, des défilés et même réaliser des collaborations de grande envergure comme celle de la marque Zepeto.
Actualité à écouter
Instagram, le chouchou des créateurs de vêtements
Selon une étude menée par la société d’analyse de données Launchmetrics en 2021, Instagram reste le réseau social le plus investi par les créateurs de vêtements comparé aux autres canaux de communication sociale. En effet, 92% des marques interrogées ont utilisé Instagram pour leurs campagnes publicitaires et leur communication, contre 60 % pour Facebook et 46% pour TikTok. Le réseau social de partage de photos et de vidéos est donc le leader incontesté pour la promotion de ce secteur. Cela s’explique surtout par la grande visibilité qu’offre Instagram, avec plus d’un milliard d’utilisateurs actifs mensuels, dont une grande majorité de jeunes qui aiment l’industrie de la mode.
Les bonnes pratiques pour mieux communiquer en ligne
Afin de contrôler leur image de marque et éviter les polémiques sur les réseaux sociaux, les marques doivent adapter leur stratégie de contenu aux préférences des jeunes générations. Les millennials et la génération Z sont très présents sur les plateformes sociales et sont particulièrement friands de vidéos courtes et ludiques, telles que les Reels sur Instagram ou les vidéos TikTok, et actuellement, du podcast ! Les professionnels peuvent alors utiliser ces formats pour présenter leur collection de manière créative et inspirante. De plus, il est important de mettre en avant des contenus authentiques et engagés, qui véhiculent des valeurs positives et qui suscitent l’émotion chez les consommateurs.