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IQUEMA conçoit la première batterie à hémoglobine

Prototype de batterie à hémoglobine
La concrétisation de la batterie à hémoglobine pourrait ouvrir la voie à une découverte encore plus utile pour l’homme – Photography Generated by OpenAI’s DALL· E / ETX Majelan ©

Des chercheurs de l’Institut chimique pour l’énergie et l’environnement (IQUEMA) de l’université de Cordoue, en Espagne, ont récemment développé un prototype de batterie qui tire parti de l’hémoglobine. Cette protéine, présente dans les globules rouges, est associée au transport de l’oxygène.

IQUEMA explore un tout nouveau de batterie

Cependant, les scientifiques de l’IQUEMA ont découvert que l’hémoglobine possède des propriétés exceptionnelles dans le processus d’oxydation, générant ainsi de l’énergie dans les batteries zinc-air. L’équipe de recherche de l’OQUEMA a réussi à créer la première batterie biocompatible en utilisant l’hémoglobine comme catalyseur dans une réaction électrochimique, convertissant ainsi l’énergie chimique en énergie électrique. La fonction de l’hémoglobine dans ces batteries est de faciliter la réaction électrochimique, également connue sous le nom de réduction de l’oxygène. Dans ce processus, l’air pénètre dans la batterie, provoquant la réduction de l’oxygène et sa transformation en eau dans une section, libérant des électrons qui migrent vers une autre partie de la batterie.

Technologie énergétique : l’hémoglobine comme catalyseur d’une réaction électrochimique

C’est là que l’oxydation du zinc se produit. Étonnamment, le prototype de batterie de l’IQUEMA a été opérationnel pendant près de 30 jours avec seulement 0,165 milligramme d’hémoglobine. Les avantages potentiels de ce type de batterie sont multiples. En premier lieu, elle pourrait être utilisée dans des conditions atmosphériques extrêmes, résistant aux influences néfastes telles que l’humidité ou les fortes chaleurs, contrairement aux modèles lithium-ion conventionnels. Cependant, l’aspect le plus intrigant réside dans son application potentielle pour des dispositifs intégrés au corps humain, tels que les stimulateurs cardiaques. Il est important de noter que ces batteries de l’IQUEMA nécessitent la présence d’oxygène pour fonctionner et ne conviendraient donc pas à une utilisation dans l’espace.

Un prototype prometteur pour une nouvelle perspective d’alimentation électrique

Bien que ces travaux de l’IQUEMA soient encore à un stade préliminaire, les résultats prometteurs ont été documentés dans la revue Energy & Fuels. L’exploitation de l’hémoglobine comme composant clé ouvre la voie à des avancées significatives dans le domaine des technologies énergétiques, offrant des perspectives novatrices pour l’avenir des batteries et de leurs applications potentielles. À un stade plus avancé, on espère que ces batteries à hémoglobine puissent offrir une plus grande voie à l’alimentation électrique non polluante dans plusieurs secteurs d’activités. Cette découverte peut également impacter de manière positive plusieurs autres domaines tels que la médecine et la nouvelle technologie.

Avec ETX DailyUp