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Fort usage des plateformes sociales par les jeunes parents américains 

Pour éduquer leurs enfants, les jeunes parents américains se fieraient beaucoup aux réseaux sociaux. Ils y puisent toutes les informations dont ils ont besoin sur des sujets importants tels que l’apprentissage, la santé ou la nutrition. Pourtant, ils savent que de fausses informations y circulent. 

Les parents seraient de plus en plus nombreux à se tourner vers les réseaux sociaux afin d’obtenir des conseils sur la santé, l’éducation, ou l’apprentissage de leur enfant. Photography ESB Professional / Shutterstock© 

Les jeunes parents américains s’informent sur la parentalité sur les réseaux sociaux 

Les réseaux sociaux sont utilisés comme une source d’information pour les jeunes parents américains, selon les résultats d’un sondage national réalisé aux USA. L’enquête a été menée auprès de 614 personnes et a révélé que quatre jeunes parents américains d’enfants âgés de 0 à 4 ans sur cinq, consultaient ces médias pour s’informer. Ce chiffre met en évidence une hausse comparée au nombre de cette population qui avait alors recours à ces plateformes sociales en 2015, précise les auteurs du sondage. Ces personnes se rendent sur les réseaux sociaux pour trouver des réponses à leurs questionnements sur la parentalité, mais aussi pour parler de leur vécu sur le sujet.  

Des conseils faciles d’accès et pratiques sur l’enfance 

L’enquête donne un aperçu des thématiques les plus évoquées sur les réseaux sociaux lorsqu’il s’agit de parentalité. 44% des discussions s’articulent autour de l’apprentissage de la propreté, tandis que 42% concernent le sommeil et 37% sur l’allaitement, la nutrition et la discipline. On y discute aussi de la vaccination et des solutions de garde pour les enfants. L’intérêt pour ceux qui se rendent souvent sur des plateformes est de profiter des différents points de vue sur ces sujets. Ils évoquent également la praticité de ces médias pour trouver facilement et rapidement des informations. Bon nombre d’entre eux avouent aussi se sentir moins seuls grâce au partage avec les autres utilisateurs. 

La crainte des fausses informations  

Si le partage d’expériences et d’informations sur la parentalité est utile pour ces utilisateurs, ils ne craignent pas moins les dérives de ces plateformes. Près de 50% d’entre eux expriment même leur inquiétude quant au partage d’informations fausses sur les réseaux sociaux, d’après le sondage. Par ailleurs, 40% éprouvent des difficultés à distinguer les bons conseils des mauvais. Ce sont surtout les plus inexpérimentés en matière de parentalité qui font face à ce problème. La coordinatrice de l’enquête recommande alors à ces socionautes de toujours privilégier les sources fiables, surtout lorsqu’il est question de l’éducation et de la santé des enfants. Il est impératif de s’assurer de la fiabilité des stratégies et des conseils avant de les appliquer. 

Le sharenting, une pratique qui divise 

Le « sharenting« , terme résultant de la fusion de « share » (partager) et « parenting » (parentalité), désigne la pratique de partager des informations et des images personnelles de ses enfants sur les médias sociaux. Bien que cette habitude puisse être perçue comme une manière pour le papa et la maman de documenter et de célébrer la vie de leurs enfants, elle soulève également des préoccupations. Les experts soulignent que le surpartage d’informations peut exposer les enfants à des risques potentiels tels que le vol d’identité et la violation de la vie privée. De plus, cela peut influencer la création involontaire d’une empreinte numérique précoce pour ces derniers. 

Une proposition de loi vise à protéger les enfants contre la surexposition sur ces plateformes 

L’Assemblée Nationale française débat actuellement sur une proposition de loi visant à garantir le respect du droit à l’image des enfants dans le contexte du « sharenting« . L’un de ses articles fondamentaux propose de rendre les géniteurs responsables du respect de la vie privée de leurs enfants sur ces plateformes. Elle prévoit même la possibilité pour un juge des affaires familiales de retirer à un parent le droit de partager des images de son enfant dans certains cas. Cette mesure renforce la protection des enfants en ligne en offrant une voie légale d’intervention lorsque le sharenting ou le partage de conseils et autres informations devient néfaste pour ces derniers. 

Avec ETX/DailyUp 

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