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La pollution atmosphérique et ses effets sur le cycle menstruel

La pollution atmosphérique et ses effets sur le cycle menstruel

12 Jan, 2020

Une nouvelle enquête menée par les scientifiques de l’Inserm vise à démontrer que la pollution atmosphérique peut avoir des répercussions sur le cycle menstruel. Elle vient seconder les résultats d’une autre étude américaine publiée en 2018.

La perturbation du cycle menstruel due à la pollution

Les chercheurs ont observé une liaison entre la durée de la première phase du cycle menstruel, connue comme la « phase folliculaire », et une concentration accrue de particules fines dans l’air. L’étude fait ressortir que cette période folliculaire a tendance à augmenter avec les niveaux de pollution atmosphérique.

Ce qui a été constaté grâce à l’étude de l’Inserm

Chaque augmentation de 10 µg/m3 de concentration de particules fines dans l’air sur une période de 30 jours avant le cycle menstruel était associée à un accroissement de la phase pré-ovulatoire d’environ un peu moins d’une journée. Toutefois, aucune variation sur la durée totale du cycle menstruel n’a été constatée.

La pollution peut bouleverser le cycle menstruel © Julianna Nazarevska / IStock.com

Comment a été menée cette enquête scientifique ?

Les travaux, publiés dans la revue Environmental Pollution, ont été dirigés par Rémy Slama, chercheur à l’institut Inserm. Les recherches se portent sur 184 femmes réglées qui ne prenaient pas de contraception hormonale. Celles-ci ont recueilli leurs urines chaque un ou deux jours pour être évalué par les enquêteurs.

La pollution perturbe les hormones

Les résultats indiquent que les hormones sont en effet perturbées par une atmosphère polluée. Rémy Slama a toutefois précisé que d’autres études seront nécessaires pour confirmer ou infirmer cette nouvelle hypothèse.