Une police d’assurance peut s’avérer indispensable en louant une habitation, même en étant parfois facultative. Il s’agit d’un contrat souscrit par un locataire avec des garanties pour les dégradations éventuelles du logement qu’il occupe.
Quel type d’habitation exige une assurance ?
La signature d’un bail n’implique pas de devoir prendre une assurance systématiquement. Si l’habitation entre dans la catégorie des locations saisonnières, ce ne sera pas le cas. Il en va de même pour le logement de fonction. Dans toutes les situations, preneur est tenu d’indemniser le propriétaire s’il est responsable de dommages matériels causés à l’appartement ou la maison à sa disposition.
Les garanties dont dispose le locataire pour le logement occupé
L’assurance proposant les garanties de base pour l’habitation doit permettre au locataire de faire face à la plupart des imprévus, ou risques locatifs. Ce dernier est ainsi couvert en cas d’incendie ou de dégâts des eaux, s’ils ne sont pas de son fait. En revanche, toute dégradation impliquant le voisinage et les biens afférents nécessitent une garantie complémentaire (recours des voisins et des tiers) optionnelle.
Les assurances souscrites en colocation : définir les responsabilités
Il suffit d’une seule assurance souscrite par un des colocataires de l’habitation pour respecter la loi du 6 juillet 1989 relative aux rapports locatifs. Cependant, si le propriétaire a signé des baux individuels, il appartient à chaque occupant de souscrire une police séparément. Généralement réservées aux étudiants et aux jeunes actifs, des clauses spécifiques sont parfois proposées par les assureurs.
L’extension de l’assurance aux biens personnels dans une habitation
La formule basique ne couvre pas les possessions personnelles endommagées lors d’un sinistre. Une assurance complémentaire, aussi appelée multirisque habitation garantit le dédommagement pour les objets de valeur, l’électroménager, les appareils technologiques et les vêtements.
Source : service-public.fr