19 Oct, 2020
C’est une nouvelle baisse qui a été observée dans l’industrie automobile en France, les immatriculations reculant de 2,97 %. Il s’agit néanmoins d’un recul bien inférieur aux 19,8 % enregistrés en août dernier.
Automobile : des déficits moins importants
Très impactée par la crise sanitaire, l’automobile continue à essuyer des pertes en septembre, avec 168 291 voitures neuves immatriculées (- 2,97 %). Cette diminution n’est rien comparée à celles des mois précédents, soit -72 % en mars, – 88,8 % en avril ou encore de 50,3 % en mai. Les ventes automobiles commencent donc doucement à reprendre des couleurs.
Voitures : certaines enseignes françaises restent dans le rouge
Les immatriculations des constructeurs locaux ne sont pas tous unanimes, certains en hausse, d’autres en chute. PSA, le leader du marché français, voit ses commercialisations diminuer de 4,3 % à 55 116 unités. Ses marques Opel, DS et Citroën affichent toutes des diminutions, sauf Peugeot, qui enregistre une croissance de 6,7 %.
Le groupe Renault souffre aussi de la pandémie de la Covid-19, avec des reculs de 5,8 %. La seule marque de l’Hexagone qui tire son épingle du jeu est l’enseigne low-cost Dacia, qui a vu ses livraisons s’envoler de 34,9 % en écoulant 12 320 automobiles. Du côté des étrangers, Volkswagen sort du lot avec une augmentation de 1,70 %, que l’on doit notamment à la griffe Audi. Les groupes allemands BMW et Daimler essuient quant à eux des régressions sur le nombre d’autos vendues.
Quelles sont les prévisions pour le marché français en 2020 ?
Pour l’ensemble de cette année, les experts tablent sur une décroissance de 25 à 30 %, avec environ 1,6 million de véhicules particuliers vendus en 2020. Ce sera le score le plus bas que le secteur aura enregistré depuis 15 ans.
Avec AFP Relaxnews