3 Jan, 2020
Une nouvelle étude scientifique vient faire la lumière sur les risques du cancer de l’endomètre lors de la post-ménopause. Le microbiote vaginal pourrait aider au dépistage de cette maladie.
Le cancer de l’endomètre peut se développer pendant la post-ménopause
En France, le cancer de l’endomètre est la quatrième forme de cancer la plus répandue chez les femmes. Il est détecté quand des cellules envahissent de manière inhabituelle les parois de l’utérus. Les personnes en post-ménopause, obèses, en surpoids ou diabétiques ont plus de risques de contracter cette pathologie.
Comment le microbiote vaginal peut aider au dépistage de la maladie
Lors de leurs recherches, des scientifiques de la Mayo Clinic de Rochester ont découvert que le microbiote vaginal (les organismes peuplant le vagin) pouvait être utilisé pour le dépistage du cancer de l’endomètre chez les femmes en post-ménopause. En 2017, ces mêmes chercheurs avaient découvert certaines différences entre le microbiome utérin de celles qui souffraient de cette maladie et celles qui n’en souffraient pas.
Le Dr Marina Walther-Antonio, qui a dirigé cette étude scientifique, explique que l’équipe a « cherché à examiner l’impact de facteurs tels que la post-ménopause, l’indice de masse corporelle et le pH vaginal dans le microbiome en l’absence de cancer de l’endomètre et comment ceux-ci pourraient contribuer à la signature du microbiome dans cette forme de cancer ». D’après leurs trouvailles, un pH vaginal élevé est un facteur de risque supplémentaire chez cellessouffrant de cette pathologie.
Cancérologie : l’application de ces recherches scientifiques est maintenant nécessaire
Les experts accentuent le fait que la post-ménopause soit un facteur de risque clé du cancer de l’endomètre. Le Dr Marina Walther-Antonio indique que l’équipe prévoit de « discuter des applications translationnelles possibles de ces connaissances ».