Une synthèse d’études a été publiée ce mardi 7 janvier 2020. Elle n’a pas réussi à trouver de liaison entre l’utilisation du talc sur les parties génitales et le cancer des ovaires. Les nouvelles recherches viennent éclaircir les doutes qui subsistaient sur l’existence de ce lien.
L’inquiétude sur le talc et le cancer des ovaires
Cette inquiétude sur la contamination du talc est née dans les années 1970. Des études ont ensuite mis en avant un risque plus élevé de cancer chez les utilisatrices de talc qui serait capable de remonter jusqu’aux ovaires à travers le vagin et l’utérus selon les soupçons.
Une synthèse d’études vient éclaircir les doutes
Alors que le nombre de recherches faites a été faible en cinq décennies, avec des résultats statistiquement peu probants, le doute persistait sur le sujet. La nouvelle synthèse, qui se porte sur 250,000 femmes aux États-Unis, a trouvé que le cancer des ovaires causé par l’utilisation du talc est très peu probable.
Les conclusions de cette nouvelle enquête scientifique
Parus dans la revue Jama, les résultats démontrent qu’il n’y a pas « d’association statistique significative » entre l’usage déclaré du talc sur les parties génitales et le risque du cancer des ovaires. Il s’agit de la plus grande analyse jamais réalisée à ce jour sur le sujet.
L’usage de la poudre sur les parties intimes
Il a été constaté que de moins en moins de femmes utilisent de la poudre génitale. Toutefois, quatre sur 10 participantes (généralement les personnes plus âgées) avouent avoir recours à cette méthode pour absorber l’humidité et les odeurs. L’application se fait directement sur la peau ou sur le sous-vêtement.