28 Mai, 2020
Grâce au confinement, la pollution atmosphérique a diminué en Ile-de-France, selon Airparif. L’association a notamment vu décliner le taux des principaux polluants dans l’atmosphère, soit le dioxyde d’azote (NO2) et les particules fines, pendant le confinement.
Pollution : réduction du dioxyde d’azote en confinement
Airparif, qui se charge de surveiller la qualité de l’air en région parisienne, note une réduction de la pollution liée au NO2 pendant le confinement. Le dioxyde d’azote étant un polluant émis après la combustion des carburants fossiles, la baisse considérable de véhicules en circulation pendant le confinement a permis de réduire les niveaux de pollution jusqu’à 50% en bordure des axes routiers.
Confinement : baisse moins notable pour les particules fines
La pollution engendrée par les particules fines (PM10 et PM2,5) a, elle, baissé de manière moins conséquente, soit de 7 %, en période de confinement. L’organisme français attribue cela à des conditions météorologiques défavorables et des sources de rejets de polluants atmosphériques plus nombreuses. En effet, ces polluants de l’air ne proviennent pas seulement du trafic automobile, mais aussi du chauffage, de l’agriculture ou du BTP. Cela a eu un « impact important » lors d’un épisode de pollution fin mars, explique l’association.
D’autre part, Airparif note une régression plus importante pour la pollution due aux émissions de particules ultrafines (surtout liées aux émissions polluantes du trafic routier dans les agglomérations) en Ile-de-France. Le taux a reculé de 30 % pendant le confinement. Désormais, l’organisme français dit vouloir étudier les effets du déconfinement sur la qualité de l’air en région parisienne, qui est souvent sujette à des pics de pollution de l’air.
Les oxydes d’azote, des dangers pour la santé humaine
Les émissions des oxydes d’azote (NO et NO2) ont des effets sur la santé humaine. Ces composés gazeux relâchés par les combustibles fossiles affectent principalement l’appareil respiratoire et sont à l’origine d’irritations pulmonaires. Ils sont notamment nocifs pour les personnes sensibles et vulnérables comme ceux qui souffrent d’asthme ou de maladies respiratoires, et peuvent conduire à des décès prématurés. D’autres études ont montré que ces gaz peuvent aussi être liés à des problèmes cardiovasculaires.