11 Oct, 2019
Kering, qui détient les marques Gucci et Yves Saint Laurent, veut apporter sa contribution à la protection de l’environnement. Le groupe de luxe s’est fixé l’objectif de diminuer considérablement ses émissions de CO2 à l’avenir.
Kering, groupe de luxe conscient du danger des émissions de CO2
Dans un communiqué, François-Henri Pinault, PDG de Kering, a déclaré que le groupe de luxe prennait l’engagement de devenir complètement neutre en carbone, et ce, pour toutes ses activités et ses chaînes d’approvisionnement. Il ambitionne en effet de diminuer ses émissions de CO2 de 50 % d’ici 2025, par rapport à 2015.
La protection de l’environnement est primordiale pour le géant de l’habillement
Pour le groupe de luxe Kering, la protection de l’environnement est prioritaire ! Ainsi, en sus de fournir des efforts pour limiter ses émissions de CO2, le géant de l’habillement dit vouloir compenser ses rejets résiduels tout en accordant une importance particulière aux forêts. Il va en effet contribuer à la préservation des zones forestières en danger et de la biodiversité à travers la planète.
D’après les estimations de Kering, le géant de l’habillement devra « compenser environ 2,4 millions de tonnes d’équivalent CO2 ». Le groupe de luxe précise par ailleurs que les compensations qui seront faites cette année en termes d’émissions de CO2 « correspondront » à la préservation d’environ 2 millions d’hectares de forêts à travers le globe.
Industrie de la mode : en quoi consiste ce système de compensation ?
Selon l’AFP, le scope 3 du GHG Protocol requiert que les industries (à l’instar du groupe de luxe Kering) achètent un crédit représentatif d’un certain poids d’émissions de CO2. Celui-ci servira au financement d’un projet de reforestation ou d’investissement dans les énergies renouvelables.