29 Nov, 2019
Victime de la surpêche, la population du thon obèse ne cesse de diminuer en Atlantique. Pour la conservation de cette espèce menacée, le quota de pêche sera donc limité pendant les deux prochaines années.
Espèce menacée de disparition, le thon obèse très prisé en gastronomie
Également connu sous le nom latin de Thunnus obesus ou patudo, le thon obèse souffre de sa popularité en gastronomie. En effet, ce poisson est apprécié tant en conserve qu’en sashimi. La grande demande fait qu’il est en proie à une surpêche dans les eaux de l’Atlantique, faisant qu’il est désormais considéré comme une espèce menacée qu’il faut à tout prix préserver.
Réduction du quota de pêche pour la conservation des thons obèses
Aujourd’hui, les sept principaux pêcheurs de ces poissons (dont l’Union européenne) sont autorisés à pêcher un quota de 65 000 tonnes annuellement. Cependant, cela n’inclut pas les autres pays, qui font grimper le nombre à 77 000 tonnes. LA CICTA (Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique) est néanmoins parvenue à trouver un accord pour réduire ce chiffre et ainsi protéger le thon obèse.
Ainsi, en 2020, seulement 62 500 tonnes de cette espèce menacée pourront être pêchées, pour ensuite descendre à 61 500 tonnes de thon obèse en 2021. Dans le même temps, la CICTA a été capable de trouver un compromis selon lequel plus de pays devront également réduire leurs prises pour assurer la protection de cette espèce menacée.
Les pêcheurs appelés à diminuer leurs prises
L’an prochain, les gros pêcheurs, soit ceux qui capturent plus de 10 000 tonnes de thon obèse par an, devront abaisser leur chiffre de 21 %. Ceux qui pêchent entre 10 000 et 3 500 tonnes de cette espèce menacée devront quant à eux réduire leur taux de 17 %.