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Les intoxications liées aux champignons ont augmenté

Selon l’Anses, les cas d’intoxications par la consommation de champignons ont connu une augmentation les deux semaines passées. L’agence sanitaire recommande donc de rester prudent lors de la cueillette de champignon. 

Champignons : de nombreux cas d’intoxications recensés 

Avec les conditions météorologiques plus fraîches et humides, la pousse des champignons a été favorisée ces quinze derniers jours. Suivant cette période, les centres antipoison ont enregistré 493 cas d’intoxications relatifs à cet aliment, dont un cas bien grave. À titre de comparaison, sur la période de juillet à début octobre, le nombre d’empoisonnements variait de 4 à 90 par semaine.

L’empoisonnement dû à la consommation du champignon peut être grave 

Si le champignon est un aliment très nutritif, riche en vitamines (B2, B3, B5) et en minéraux (zinc, sélénium), certaines variétés peuvent être particulièrement toxiques. Une intoxication aux champignons peut causer divers troubles de la santé, notamment de nature digestive, mais aussi des cas plus sévères, comme une atteinte au foie pouvant parfois nécessiter une greffe. 

Les champignons sauvages peuvent causer des intoxications © gilaxia/istockphoto.com

Comment prévenir les intoxications ? 

Pour éviter les intoxications, l’Anses et la Direction générale de la santé (ministère) donne plusieurs conseils. Il ne faut en aucun cas ramasser les champignons que l’on ne connaît pas et faire contrôler la récolte par un spécialiste (société de mycologie, pharmacien, etc.) en cas de doute. Il est aussi recommandé de cueillir uniquement des spécimens en bon état et complets, dans le but de mieux les identifier. Il faut aussi savoir que les champignons sauvages ne doivent jamais être mangés crus ou donnés aux enfants.

Pensez à photographier votre cueillette avant la cuisson 

Enfin, l’Anses encourage les cueilleurs à photographier leur cueillette avant la cuisson. En cas d’intoxications suite à la consommation de cet aliment, le centre de toxicologie pourra ainsi mieux décider du traitement à administrer au patient.

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