17 Juin, 2019
L’évolution du prix des logements anciens est révélatrice des rapports entre vendeurs et acheteurs sur ce marché. La valeur foncière moyenne poursuit sa hausse au premier trimestre 2019 (+0,7 %) pour les maisons et davantage pour les appartements.
Logements anciens : la dynamique des prix en Île-de-France
La capitale constitue depuis toujours un observatoire des prix pour l’immobilier. Les logements anciens constituent un parc important à Paris, où la hausse se poursuit sur une base trimestrielle (+0,4 %). Cependant, le mouvement ralentit pour ces habitations comparativement au 1,3 % des trois mois précédents. Sur un an, la progression est soutenue : +3,9 %.
La valeur foncière des appartements et celle des maisons
L’évolution des logements anciens en matière de prix varie selon le type de bien. Les appartements se sont en moyenne davantage appréciés : 1 % pour les premiers contre 0,5 % pour les maisons. Le phénomène s’accentue en Île-de-France. La progression sur une année de 4,6 % pour un appartement se situe bien au-delà des 2,4 % de prise de valeur foncière pour une maison.
Une valorisation constante pour les biens immobiliers de province
En dehors de la couronne francilienne, le prix des logements anciens se situe sur une pente régulière sans signe d’essoufflement. L’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques) relève un gain trimestriel de 0,8 %. Sur un an, il est de 2,6 % par rapport au T1 2018, quasiment stable (2,8 % et 2,7 % précédemment). Les acheteurs sont donc présents en province.
Prix et volume de transactions soutenus des logements anciens
En dehors du prix, le volume de transactions constitue un indicateur précieux de la santé de l’activité commerciale immobilière. En mars 2019, 985 000 logements anciens ont été échangés sur une base annuelle glissante d’après les données des Notaires, ce qui dépasse de 20 000 le nombre obtenu en décembre 2018.
Source : Insee.fr