Les sciences participatives en biodiversité ont le vent en poupe auprès des citadins. Les participants, en plus de contribuer à la noble cause de la préservation de la planète, gagnent aussi en bien-être et bonheur grâce aux activités qui les rapprochent de la nature. Le rapport d’une étude anglaise sur le sujet.
Les sciences participatives en biodiversité procurent du bonheur
Les sciences participatives en biodiversité invitent les citadins à collecter des données et à observer la nature pour faire avancer les recherches relatives à l’environnement. Différents projets naissent régulièrement partout dans le monde, certains invitent les citoyens à décrypter les emballages alimentaires, d’autres à compter les oiseaux. C’est une manière d’impliquer activement et de manière ludique les personnes dans la lutte contre la crise environnementale. Selon une étude récente menée par les chercheurs de l’université de Derby et du Centre d’écologie et d’hydrologie de Wallingford en Angleterre, les sciences participatives représentent un moyen pour les participants de gagner en bien-être et en bonheur. En effet, d’après le suivi de 500 personnes ayant participé à ce type de projets, les scientifiques ont pu déterminer que l’observation de la nature et la participation à une entreprise écologique ont favorisé un sentiment de bien-être chez les participants.
Se rapprocher de la nature serait une source de bien-être
Sur les 500 personnes suivies, une partie a été invitée à participer à un projet de sciences participatives, une autre à des activités d’observation de la nature, et un troisième groupe à faire les deux en même temps. Si tous les participants ont vu leur hormone du bonheur s’activer après l’expérience, les effets seraient plus accrus chez les personnes ayant effectué les deux activités (sciences participatives et observation de la nature). Le bien-être et le bonheur ressentis par les participants viendraient du sentiment d’avoir accompli quelque chose d’important pour la préservation de la planète, mais aussi du fait de s’être rapproché de la nature.
De plus en plus de participants ces dernières années
Avec les effets du changement climatique, le nombre de participants aux sciences participatives en biodiversité n’a cessé d’augmenter ces dernières années. En 2017, une cinquantaine de volontaires ont joué le jeu en France. 4 ans plus tard, ils sont plus de 121 000. Et ce chiffre est en constante augmentation actuellement. Cela est aussi favorisé par la naissance de plus en plus de projets de sciences participatives. Notons que la France figure parmi les leaders dans ce domaine avec des programmes d’envergure comme Vigie-Nature ou Sauvages de ma rue. Les participants s’y intéressent parce que déjà, c’est une source de bonheur, c’est une activité écoresponsable et surtout que c’est une question primordiale avec l’urgence climatique.
Les initiatives pour la préservation de la planète
Au niveau mondial, plusieurs pistes et initiatives sont encouragées pour la préservation de la planète. L’efficacité énergétique et le développement des énergies renouvelables font déjà partie des politiques adoptées par plusieurs pays. Toutefois, elles ne sont pas encore appliquées convenablement pour diverses raisons. La lutte contre la déforestation et le reboisement sont également d’actualités dans plusieurs régions du monde. Différentes organisations luttent aussi contre la pollution de l’air et de l’eau. Nous pouvons citer comme exemple le nettoyage des parcs à huîtres en Charente-Maritime ou encore la promotion des mobilités douces dans plusieurs grandes villes d’Europe et des Etats-Unis. Le recyclage des déchets, la protection des espèces menacées et l’utilisation durable des ressources font aussi partie des initiatives qui doivent être entreprises. Toutes ces résolutions, avec les sciences participatives en biodiversité, sont urgentes pour lutter efficacement contre le changement climatique, de plus en plus menaçant.
Avec ETX Daily Up