5 Nov, 2019
Vous aimez faire du sport ? Sachez que comme pour toute autre chose, il vous faut faire preuve de tempérance lors d’une activité sportive. En effet, une étude scientifique indique qu’un entraînement physique trop intensif peut avoir le même effet qu’un effort mental sur le cerveau et ainsi favoriser un comportement impulsif.
Le sport est bénéfique, mais le trop a un effet sur le cerveau
S’il est bon de faire du sport pour prévenir les maladies cardiaques et même les maladies neurodégénératives (liées au cerveau), en faire trop est nuisible. Il s’agit d’une réalité surtout observée auprès des athlètes, qui subissent parfois une fatigue intense et une baisse de performance. Quelle est la science derrière cela ? Comment le trop d’exercice affecte-t-il le cerveau ? Des scientifiques ont tenté de répondre à ces questions.
L’entraînement physique intense est lié à un comportement impulsif
Dans le cadre de cette étude sur le cerveau, 37 triathlètes ont été suivis pendant neuf semaines et divisés en deux groupes. Le premier devait faire du sport à son rythme habituel, tandis que le second devait fournir 40 % d’efforts de plus que d’habitude pendant les trois dernières semaines. Par la suite, des IRM fonctionnelles et un suivi du comportement impulsif ont été réalisés sur les participants.
Il a été constaté qu’un entraînement physique intense avait un impact sur la partie du cortex préfrontal latéral du cerveau, qui a un rôle crucial à jouer quand il s’agit de prendre des décisions et de l’impulsion. Ce comportement impulsif peut par exemple pousser un athlète de haut niveau à s’arrêter au beau milieu d’une session de sport ou même à abandonner une compétition pour stopper la douleur.
Cerveau : des observations pouvant aller plus loin que le sport
D’après les chercheurs, la fatigue et la réduction du contrôle cognitif pourraient être les premières étapes conduisant à l’épuisement professionnel, un phénomène qui ne concerne pas uniquement le secteur du sport. Les scientifiques veulent notamment trouver des moyens de prévenir le burn-out, rapporte l’AFP.