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L’habitat participatif, une solution de logement pour les seniors seuls

L’habitat participatif, une solution de logement pour les seniors seuls

28 Août, 2020

L’habitat participatif est une alternative à la maison de retraite et se présente comme un mode de logement idéal pour les seniors seuls et souhaitant garder leur autonomie. Découvrez les atouts de ce type d’habitation.

Principes de l’habitat participatif et ses intérêts pour les seniors

Son nom l’indique déjà, l’habitat participatif est un projet immobilier commun entre plusieurs personnes qui ont une même vision (développement durable, création d’une communauté, etc.). Des espaces communs sont partagés entre les participants (jardin, pièces à vivre, etc.), mais chacun d’eux dispose aussi d’espaces privatifs. Ce type de logements peut être bénéfique aux seniors qui veulent nouer des relations et lutter contre la solitude.

La Maison des Babayagas, une « anti-maison de retraite »

Un exemple concret d’habitat participatif pour les seniors en France est la Maison des Babayagas, située à Montreuil, en Seine-Saint-Denis. Sa créatrice, la militante féministe Thérèse Clerc, la décrivait comme une « anti-maison de retraite » autogérée, exclusivement destinée aux femmes de plus de 60 ans.

Habitat participatif pour seniors au lieu de logements en maison de retraite
L’habitat participatif intéresse de plus en plus les seniors © Lise Gagne/Istock.com

Le nom de cet habitat participatif est inspiré de celui d’une sorcière dans un conte russe. Il s’agit d’un projet immobilier particulièrement innovant, dont l’objectif est de porter un autre regard sur le vieillissement et de favoriser l’autonomie des personnes âgées. Les seniors qui y résident peuvent se prendre en charge elles-mêmes et s’entraider pour vieillir gracieusement.

Un projet de logements groupés à Montauban

Un autre projet d’habitat participatif verra bientôt le jour à Montauban, dans un ancien couvent. Ce programme immobilier axé sur l’entraide et le partage est porté par une quinzaine de seniors âgés entre 60 et 80 ans, qui veulent préserver leur autonomie. Il disposera de 18 logements privatifs et de plusieurs pièces communes. Les résidents devraient pouvoir s’y installer en 2022.