Un nouveau test biologique s’est révélé efficace pour prédire le risque de rechute des patients atteints de lupus. Cette expérimentation est importante pour mieux suivre les personnes souffrant de cette maladie auto-immune alternant entre périodes de rémission et de rechutes.
Lupus : l’intérêt de cette expérimentation sur cette maladie auto-immune
Avec cette expérience médicale plus rapide que les technologies actuelles, les médecins ont pu constater que les personnes en rémission d’un lupus et ayant un taux élevé d’interféron (des protéines de la famille des cytokines) avaient plus de chances de rechuter dans l’année qui suit que les autres. Elle permet donc de savoir qui sont ceux qui ont besoin d’une « surveillance rapprochée ».
Dans le détail, ce test numérique est tout simplement réalisé à partir de quelques microlitres de sérum. Contrairement à l’analyse transcriptomique, il permet de détecter les niveaux des protéines même à très faibles concentrations.
Dérèglement du système immunitaire
Maladie auto-immune sévère et chronique, le lupus évolue par poussées et cause un dérèglement du système immunitaire, qui attaque les organes et les tissus des malades. Divers symptômes sont observés : arthrite, éruptions cutanées, troubles rénaux ou neurologiques ou encore anémie. Selon les dernières statistiques, cette maladie auto-immune touche environ 5 millions de personnes dans le monde, dont 30 000 dans l’Hexagone.
Prescription d’immunosuppresseurs pour traiter cette maladie auto-immune
Actuellement, le seul traitement disponible pour les malades du lupus est la prise d’immunosuppresseurs comme les corticostéroïdes. Néanmoins, les immunosuppresseurs ne traitent pas la cause de la maladie auto-immune, mais uniquement les symptômes et la douleur. Ils peuvent aussi avoir des effets secondaires notables sur le long terme.