12 Nov, 2023
Les consommateurs sont de plus en plus conscients de l’importance de consommer de façon plus éthique et plus respectueuse de la nature. La mode durable est, elle aussi, plébiscitée, toutefois, une étude révèle les freins, comme le prix, qui empêchent d’acheter des habits éco-responsables.
L’enquête YouGov sur les obstacles à l’achat de mode durable
Les modes de consommation ont été considérablement bouleversées par la pandémie qui a éveillé les consciences quant à l’importance de l’environnement. Cette prise de conscience concerne aussi la mode durable, néanmoins, il semblerait que ces nouveaux usages restent difficiles à appliquer au quotidien. La société internationale YouGov a réalisé une étude à ce sujet auprès de 12 000 adultes aux USA, en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et en Italie. Elle a permis de démontrer que malgré l’engouement que suscitent les articles comme les vêtements biodégradables, les consommateurs ont du mal à acheter. Les résultats précisent surtout les obstacles qui les empêchent de consommer ces produits.
La durabilité est importante, mais n’est pas le premier critère pour consommer
L’enquête de YouGov a permis de constater certains freins à la consommation des articles et des habits éco-responsables. Ses données révèlent que 55% des sondés considèrent la durabilité comme une notion importante. Cependant, la durabilité n’est pas pour autant le premier critère qu’ils prennent en compte pour acheter un produit. Pour les 81% des Français et 82% des Britanniques, ce sont les prix qui comptent en premier dans leur choix, avant la coupe et les tissus des vêtements. Seuls 30% des Français, 28% des Américains et 27% des Britanniques considèrent les conditions et le pays de fabrication comme un paramètre d’achat. Au final, seules trois personnes sur dix considèrent la problématique environnementale comme un critère important avant d’acheter.
Le prix des habits éco-responsables empêche les consommateurs de les acheter
S’il y a bien un obstacle à l’achat des habits éco-responsables, c’est leur prix. Effectivement, les populations les jugent trop élevés et surtout en France et aux États-Unis. De leur côté, 30% des Italiens sont d’avis que l’offre en matière de marques durables n’est pas suffisante. Avec les Britanniques, ils déplorent aussi l’insuffisance d’informations quant au respect des critères écologiques lors de la conception de ces produits par les fabricants.
Au final, les consommateurs sont loin de se décourager et cherchent d’autres moyens pour avoir un dressing responsable, avec un impact environnemental moins lourd.
Les solutions populaires pour verdir sa garde-robe
Pour réduire l’impact environnemental de l’achat des vêtements durables, plusieurs solutions populaires émergent chez la population qui déplore des prix trop élevés et une offre peu suffisante. Tout d’abord, la diminution de ces achats est une approche qui gagne en popularité. Les acheteurs préfèrent investir dans des pièces durables et de qualité, au lieu de céder à la tentation des articles bon marché et jetables. Cette pratique permet de réduire la demande de production de vêtements. De plus en plus de consommateurs privilégient aussi le marché de la seconde main, en achetant des vêtements d’occasion ou en participant à des échanges. Cette option permet de prolonger la durée de vie des vêtements existants et de réduire les déchets textiles envoyés dans les décharges.
Les critères qui définissent des vêtements durables
Lorsqu’il s’agit de définir des habits éco-responsables, il est essentiel de prendre en compte divers critères qui garantissent leur impact positif sur l’environnement et sur la société. Tout d’abord, la qualité des matériaux est un critère clé. Des textiles durables et respectueux de l’environnement, comme le coton, le lin, le chanvre, et les fibres recyclées, sont à privilégier. Les vêtements durables doivent aussi être fabriqués dans des conditions de travail justes, où les droits des travailleurs sont respectés, et en minimisant les émissions de gaz à effet de serre. Enfin, la transparence dans la chaîne d’approvisionnement est un dernier critère essentiel.
Avec ETX/DailyUp