9 Juin, 2023
L’usage inapproprié des plateformes sociales peut être néfaste pour le bien-être physique des enfants. Mais qu’en est-il de leur santé mentale et notamment de l’estime de soi et du bien-être psychologique ? Ce sujet inquiète particulièrement les parents, confirme une étude américaine.
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La nocivité des réseaux sociaux pour leurs enfants inquiète les parents
Une étude menée aux Etats-Unis a révélé que les parents s’inquiètent de la nocivité des réseaux sociaux, qu’ils considèrent comme l’un des facteurs de mal-être chez leur progéniture et surtout les mineurs. Il convient de noter que cette préoccupation intervient dans un contexte où les problèmes de santé mentale sont de plus en plus pris au sérieux par la communauté scientifique. Les données de l’OMS montrent elles, que les troubles mentaux concernent 14% des jeunes de 10 à 19 ans en 2021, depuis la pandémie de Covid-19. La question est donc de savoir si cette détérioration est due uniquement à la crise sanitaire ou si ces espaces d’interaction sociale y sont également pour quelque chose.
Les contenus liés à l’apparence physique affectent l’estime de soi
L’étude sous forme de sondage a démontré que 69% des parents pensent que l’usage de ces médias impacte la santé mentale des enfants. Ce sont particulièrement les applications de retouche d’image et filtres qu’ils remettent en cause sur l’image que leurs enfants ont de leur corps. 65% de ces adultes s’accordent aussi à dire que les contenus traitant des régimes et de l’exercice physique affectent aussi la perception qu’ont les mineurs de leur image corporelle. Les sentiments par rapport au corps sont susceptibles de porter atteinte à la santé mentale, déclare un des chercheurs à l’origine de l’étude. Cela justifie donc l’appréhension des parents face à cette situation.
Les bonnes pratiques lors de la fréquentation de ces médias sont essentielles
Si l’état mental des plus jeunes face aux effets néfastes des plateformes d’interactions sociales est une préoccupation majeure pour les parents, la communication l’est moins. En effet, l’enquête a dévoilé que ces derniers étaient de moins en moins à l’aise pour aborder ce sujet avec leurs enfants. Si 92% d’entre eux engageaient encore la discussion en 2022, seul 86% des adultes le font en 2023. Pourtant, les experts encouragent ces échanges. Les parents doivent aborder la question des contenus, des chaînes et des influenceurs favoris de leur progéniture. Cela garantira une meilleure gestion du temps passé en ligne, mais aussi l’évocation des bonnes pratiques à adopter pour éviter les dangers.
Les plateformes sociales ont aussi des aspects positifs
Malgré leur réputation parfois négative, les plateformes sociales offrent également divers avantages et peuvent avoir des effets positifs sur la communication, l’information, la solidarité et la lutte contre l’isolement. Elless constituent un moyen efficace de rester en contact avec des amis et des proches, en particulier lorsqu’ils sont géographiquement éloignés. Les plateformes sociales permettent de maintenir des relations à distance, de partager des expériences, de participer à des discussions et de renforcer les liens. Il est toutefois important de noter que ces effets positifs dépendent de l’utilisation responsable et équilibrée de ces plateformes. D’où l’importance pour les parents de surveiller l’activité en ligne de leurs chérubins.
Des mesures de sécurité mises en place pour préserver les utilisateurs
Pour assurer la sécurité des enfants sur les plateformes sociales, de nombreuses mesures ont été mises en place par bon nombre d’entre elles. Ces mesures visent à prévenir les contenus inappropriés, à protéger la vie privée des utilisateurs et à promouvoir des interactions positives en ligne. Les contrôles parentaux, notamment, permettent aux parents de restreindre l’accès à certaines fonctionnalités, de définir des limites d’âge et de surveiller l’activité en ligne de leurs enfants. Les plateformes intègrent aussi des filtres automatiques et des mécanismes de signalement pour identifier et supprimer les contenus inappropriés qui peuvent affecter l’estime de soi des usagers.
Avec ETX/DailyUp