Le film Notre Petite Sœur, en compétition au Festival de Cannes, nous emmène faire un voyage au sein d’une famille. Signée le cinéaste japonais Hirokazu Kore-Eda, cette chronique fait un clin d’œil aux liens familiaux. Incursion dans cette œuvre d’une grande profondeur.
Notre Petite Sœur est le dixième film du réalisateur japonais. Il se concentre sur trois sœurs, qui occupent une grande maison, dans une ville située au bord de la mer. Elles rencontreront leur demi-sœur, encore adolescente, à l’enterrement de leur père, et décideront de l’héberger.
Le film nous fait découvrir chacun des membres de cette famille, ainsi que les liens qui les unissent ou qui les séparent des fois. En effet, dans Notre Petite Sœur, l’ainée a dû prendre les rênes de la famille quand les parents sont partis. Elle entretient des relations compliquées, et parfois conflictuelles, avec ses deux sœurs. La plus petite, elle, a appris que sa naissance a été synonyme de souffrance.
Notre Petite Sœur est un film très profond, où « les personnages évoluent au jour le jour », selon le réalisateur. D’ailleurs, le titre original du film contient les mots « journal intime ». Le cinéaste explique que pour lui, « c’était vraiment cette idée-là, l’idée que, comme dans un journal intime, il y a de petits événements qui s’enchaînent ».
En 2013, Kore-Eda avait obtenu le Prix du Jury pour Tel Père, tel fils. Le film Notre Petite Sœur lui permettra-t-il d’obtenir encore un prix ? Nous le saurons bien assez tôt !
Site officiel du Festival de Cannes
Crédit : ©AFPRELAXNEWS
Fautes de frappe : notre petit sœur, notre petite soer, flim