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Pollution atmosphérique : c’est quoi une zone à faibles émissions ?

La pollution atmosphérique est un enjeu de santé majeure dans les grandes villes françaises. C’est pour cette raison que la loi d’orientation des mobilités de 2019 prévoit la création de ZFE (zone à faibles émissions) pour améliorer la qualité de l’air dans les métropoles. Découvrez de quoi s’agit-il.

Pollution atmosphérique : qu’est-ce qu’une zone à faibles émissions ?

Face à l’urgence climatique, il est primordial de protéger les populations habitant dans les régions les plus affectées par la pollution atmosphérique. Pour ce faire, le concept de zone à faibles émissions a été instauré pour limiter les polluants émis par le trafic routier. L’idée est de favoriser la circulation de véhicules moins polluants et ainsi faire diminuer les rejets de substances nocives à l’environnement et à la santé humaine.

Quel est le principe du ZFE ?

Concrètement, le concept d’une zone à faibles émissions consiste à imposer des restrictions de circulation pour les véhicules les plus polluants pendant une certaine période dans une partie du territoire d’une collectivité. Chaque commune a la possibilité de définir ses propres critères ainsi que la période sur laquelle cette mesure sera appliquée. En effet, uniquement les voitures disposant de vignettes certifiant leur faible émission de polluant (Crit’air 0, 1 et 2) peuvent circuler durant cette période pour faire diminuer le niveau de pollution atmosphérique.


Paris est familière avec la notion de zone à faibles émissions © MarioGuti / IStock.com

En France, Paris est la référence en matière de zone à faibles émissions, mais il s’agit d’un concept très développé dans plusieurs capitales européennes. Londres, Barcelone, Berlin ou encore Bruxelles sont très familières avec le principe de zone à faibles émissions (ZFE) pour lutter contre la pollution atmosphérique.

La pollution atmosphérique, un risque pour la santé

Selon l’OMS, la pollution atmosphérique représente de nombreux risques sanitaires à long terme. Elle augmente les risques des maladies respiratoires aiguës (comme la pneumonie) et chroniques (cancer du poumon), mais est également liée aux maladies cardio-vasculaires.

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