26 Avr, 2020
Avec le confinement, les concentrations de NO2 dans l’atmosphère ont diminué sur le continent européen. La pollution de l’air a donc considérablement baissé.
Pollution de l’air : chute considérable du NO2 dans les villes européennes
D’après les dernières statistiques de l’ASE (Agence spatiale européenne), la pollution de l’air a diminué en Europe ces dernières semaines. Les niveaux de NO2 (généralement émis par les véhicules et les centrales thermiques) ont chuté de 54 % à Paris, de 49 % à Rome, de 48 % à Madrid et de 47 % à Milan par rapport aux concentrations enregistrées à la même période en 2019.
Les mesures strictes du confinement pourraient expliquer ce constat
L’ASE laisse entendre que cette chute notable de la pollution de l’air par le NO2 coïncide avec les mesures très strictes établies un peu partout en Europe pour contrôler la crise du Covid-19. En effet, en cette période de confinement, ce sont très peu de véhicules qui circulent sur les routes, tandis que de nombreuses usines sont fermées.
Le NO2 émis par les véhicules entraine la pollution de l’air © istock.com/Grafissimo
Comme l’expliquent les experts, le NO2 est un polluant qui a une courte durée de vie. En effet, la demi-vie du dioxyde d’azote est de 80 jours en moyenne, ce qui signifie qu’il faut 80 jours pour que la moitié du volume rejeté dans l’atmosphère disparaisse. Le cycle de vie de cette molécule responsable de la pollution de l’air donne donc une bonne indication de l’amplitude de l’activité humaine.
Un polluant très néfaste à la santé
Le NO2 ne cause pas seulement la pollution de l’air, mais il affecte aussi la santé humaine. Le dioxyde d’azote entraîne en effet une grave inflammation des voies respiratoires et est à l’origine de 68 000 décès prématurés tous les ans au sein de l’Union européenne.