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Pour un air plus respirable, des mobiliers urbains sont installés

Pour un air plus respirable, des mobiliers urbains sont installés

25 Nov, 2020

Toulouse expérimente actuellement un nouvel objet urbain capable d’absorber la pollution et de rejeter un air plus respirable. Cet arbre artificiel qui pourrait bientôt fleurir dans nos villes n’est pas le premier concept de purificateur d’air. L’idée est d’éliminer les particules fines entre les murs végétalisés et même les panneaux publicitaires.

Un arbre artificiel peut rendre l’air plus respirable

Depuis mi-septembre 2020, à Toulouse, on expérimente une nouvelle génération de purificateurs d’air pour contribuer à réduire tout type de pollution. Cette structure futuriste incorpore en fait des microalgues, qui aspirent du dioxyde de carbone comme les plantes et repoussent l’air pur. Kyanos Biotechnologies estime que ce type de mobiliers urbains de cinq mètres de haut est capable de traiter et de faire la purification de 200 000 m3 d’air par an. Pour être autonome, il sera équipé de panneaux solaires et de capteurs atmosphériques. Aussi, cet arbre est capable d’absorber autant de dioxyde de carbone qu’une centaine de plantes et ce dans un petit espace.

Un mur végétal, une autre manière de réduire la pollution

Il est à la fois un banc et un filtre biologique et contribue à rendre l’air plus respirable. Comme d’autres mobiliers urbains écologiques, le mur végétal est aussi bénéfique. Aussi connu comme CityTree, vous pouvez le voir à Londres, à Picadilly Circus, à Amsterdam ou encore à Oslo. Ceci mesure quatre mètres de haut et comprend 1 600 pots de mousses et de plantes. Il a la capacité d’absorber 240 tonnes de gaz annuellement qui est équivalente à la capacité de nettoyage de 275 arbres sur 12 m2 mesurant 60 cm d’épaisseur. CityTree n’est pas seulement un énorme filtre à pollution, il dispose également d’un réservoir d’eau de pluie qui nourrit les plantes grâce à un système d’irrigation interne alimenté par l’énergie solaire. Une solution totalement indépendante qui peut mesurer et contrôler l’humidité, la qualité de l’eau et la température sans intervention manuelle.

Des mobiliers urbains pour contribuer à avoir un monde écologique sont installés dans nos villes © Jean-Luc Moudenc Twitter

Être écologique grâce à une tour géante

L’inventeur de cette idée écologique est le designer hollandais, Daan Roosegaarde. Du haut de ses sept mètres, sa tour a la capacité de capter 30 000 m3 d’air et 75 % de particules fines par heure. Grâce à la technologie d’ionisation brevetée, le meuble convertit avec succès les molécules en atmosphère pure. La Freedom Smoke Tower a été installée pour la première fois à Pékin en 2016. C’est la pollution dans la capitale chinoise qui a inspiré l’idée de l’inventeur, qui n’a pas pu observer le panorama d’une hauteur de plus de 20 mètres en raison d’un épais brouillard. L’invention a remporté le china Future design Award en mai 2019. Depuis, la tour sans fumée a parcouru le monde et s’est installée en Hollande et en Pologne.

Le panneau solaire technologique

Déployer de nouveaux concepts autour des purificateurs d’air, ce type de mobiliers urbains est devenu la principale force de Daan Roosegaarde. Sa dernière invention, installée à Monterrey, au Mexique, est composée d’une résine spéciale qui peut transformer le brouillard pollué en une atmosphère plus respirable. Cette technologie est basée sur le principe de la photocatalyse : des rayons de soleil qui peuvent dégrader les polluants. Il s’agit d’un nouveau domaine qui ne repose pas sur la photosynthèse pour rendre l’atmosphère plus respirable et écologique.