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Recherche, le système immunitaire détecte mieux le VIH avec NONO

Recherche, le système immunitaire détecte mieux le VIH avec NONO

15 Nov, 2018

Alors qu’il existe deux formes de VIH, la recherche a récemment démontré que l’une d’entre elles déclencherait plus difficilement la maladie du SIDA. Ce serait grâce à la protéine NONO, qui identifie plus aisément le virus que ce serait possible.

Recherche pour mieux comprendre le VIH avec NONO

La maladie du SIDA se développerait moins vite chez les patients séropositifs non traités porteurs du VHI-2. Une équipe de recherche a récemment découvert que l’un des facteurs serait NONO. Leurs travaux d’études indiquent que cette protéine serait plus sensible au virus, ce qui permettrait au système de la détecter plus facilement.

NONO sera utile dans les recherches

Grâce à cette recherche, les scientifiques pourront avoir une meilleure compréhension du contrôle naturel du VIH et les travaux seront aussi utiles pour la recherche vaccinale. Dans le cadre du traitement, un vaccin mimant les caractéristiques génétiques de cette protéine pourrait être développé et administré aux personnes atteintes du VIH-1 pour déclencher une réponse du mécanisme d’immunité.

 

Une meilleure détection du VIH avec NONO

L’on compte différentes formes de ce virus

Il existe deux types de VIH qui lorsque le système ne peut plus lutter contre l’infection entraine le SIDA chez les patients séropositifs. Selon la recherche, c’est dans le cas du VIH-2 que NONO entre en jeu, car il lui est facile de détecter l’infection. C’est néanmoins la forme la moins dangereuse, la -1 entrainant la pathologie détruisant le mécanisme d’immunité dans 99 % des cas.

Les chercheurs n’en sont pas à leur premier essai

C’est en 2010 qu’a débuté la recherche sur le VIH ciblant particulièrement les cellules sentinelles. Cette étude résulte des conclusions faites et les scientifiques ont découverts que NONO pouvait reconnaitre un motif protéique spécifique de la capside du VIH-2. Ils sont partis de cette idée qui était déjà présente dans le constat fait il y a huit ans, soit qu’une bonne reconnaissance immunitaire était nécessaire pour une meilleure lutte contre la pathologie.