18 Déc, 2014
Le résultat d’une étude publiée par la Commission Nationale Informatique et Libertés (CNIL) concernant les flux de données mobiles avec les smartphones révèle une réalité préoccupante. En effet, le volume d’échange est composé majoritairement d’éléments de géolocalisation, de coordonnées géographiques d’appareils.
Les modalités de cette étude ont été définies lors de tests sur une période de trois mois. Cela concerne des smartphones des deux principaux systèmes d’exploitation : Android, IOS pour iPhone. L’observation en question portait sur les accès des différents programmes aux données de géolocalisation, et surtout sur la fréquence des échanges.
Il est ressorti de cette étude de la CNIL sur les smartphones que certaines applications avaient des accès bien plus fréquents que les autres. L’une d’entre elles a accédé aux éléments de géolocalisation plus d’un million de fois sur la durée totale du test. Ceci représente une fréquence d’un accès par minute. En outre, ces échanges se font en dehors du fonctionnement normal de l’application.
Le traçage des appareils par données GPS
Il est légitime de s’interroger sur la confidentialité des smartphones, surtout en ce qui concerne la géolocalisation et la vie privée. Les motivations de tels accès sont éminemment commerciales. La valeur marketing d’une liste de géolocalisation est inestimable. Certains logiciels gratuits, par le support de bannières publicitaires, ont pour mission de récupérer ces éléments.
Cet ensemble d’analyses effectuées sous l’égide de la CNIL montre à quel point les smartphones sont devenus incontournables dans le paysage de la téléphonie et du gadget high-tech. C’est devenu un instrument complet, tantôt ordinateur personnel, tantôt téléphone. Il est logique de penser que c’est devenu le point d’entrée des communications, notamment pour les professionnels du marketing.
Fautes de frappe : smartpone, smarphone, geolocasation, gelocalisation
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