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Station spatiale internationale : SpaceX choisi pour la désorbitation avant 2030

L’ISS dans l’espace
L’ISS devrait encore être employé jusqu’en 2030 – Photography Courtesy of NASA©

La fin de l’activité de la station spatiale internationale (ISS) est prévue d’ici 2030. La NASA a récemment sélectionné SpaceX pour concevoir un véhicule dédié à la désorbitation de l’ISS.

Station spatiale internationale : un engin spécial sera conçu pour la tirer

Cette désorbitation vise à faire redescendre la Station spatiale internationale de son orbite en toute sécurité, afin qu’elle se désintègre au-dessus d’une zone non habitée, évitant ainsi tout danger pour la population. À mesure que l’échéance approche pour la station spatiale internationale, il devient essentiel de planifier minutieusement sa future désorbitation. Cette étape implique de la faire quitter son orbite contrôlée et de la guider vers une réentrée contrôlée dans l’atmosphère terrestre. SpaceX jouera un rôle crucial en développant un engin spatial spécialement conçu pour cette mission délicate.

Désorbitation organisée : dans l’Ocean Pacifique près de la Nouvelle Zélande

Une fois le processus enclenché, la station spatiale internationale amorcera sa descente vers la Terre et se désintégrera en grande partie lors de son entrée atmosphérique. Le contrat attribué à SpaceX stipule clairement l’objectif de ramener la station spatiale internationale sur Terre de manière sécurisée, minimisant ainsi les risques pour les habitants. L’emplacement choisi pour la désintégration finale est au-dessus de l’océan Pacifique, à l’ouest de la Nouvelle-Zélande. Une zone désignée comme sûre pour éviter toute chute de débris potentiellement dommageable de la station spatiale internationale.

Mission pour SpaceX : la société américaine sera le cerveau de l’opération

Cette opération complexe implique que l’engin développé par SpaceX s’amarre à la station spatiale internationale pour initier sa descente contrôlée. La trajectoire prévue garantit que la majeure partie de la station spatiale internationale se consumera lors de sa rentrée atmosphérique, minimisant ainsi les risques pour les zones habitées. Malgré cela, il est possible que quelques débris atteignent les eaux environnantes de l’Océan Pacifique, mais sans conséquences graves. L’opération est alors conduite avec la plus grande minutie pour éviter tout imprévu qui pourraient occasionner des dommages importants.

Collaboration multilatérale : plusieurs pays sont concernés par le programme

La station spatiale internationale, fruit d’une coopération entre cinq agences spatiales depuis 1998 (NASA, ASC, ESA, JAXA et Roscosmos), est sous la responsabilité collective de ces organisations pour assurer une désorbitation sûre. Bien que dirigée par la NASA, cette phase cruciale de fin de vie de la station spatiale internationale implique une collaboration étroite pour garantir la sécurité et la gestion réfléchie de ce processus délicat avec les engins appropriés. Jusqu’à maintenant, la relève de la station spatiale internationale n’est pas encore clairement connue étant donné que cette dernière devrait encore être opérationnelle avant 2030.

Avec ETX DailyUp