Tous les téléphones portables ne sont pas logés à la même enseigne en termes d’émissions d’ondes radiofréquences. D’après l’agence sanitaire l’Anses, certains modèles en émettent trop !
Téléphones portables : attention aux ondes radiofréquences
Il y a des téléphones qui dépassent le taux d’émission d’ondes radiofréquences autorisées lorsqu’ils sont portés dans la poche d’une veste. Selon Roger Genet, Directeur général de l’agence sanitaire, la durée de vie moyenne d’un téléphone est de 3 à 5 ans, mais certains portables sont toujours utilisés aujourd’hui. Il préconise donc que ces appareils soient retirés du marché, ou sinon mis à jour suivant le règlement.
L’Anses met en cause le DAS
C’est notamment le DAS (débit d’absorption spécifique) de ces téléphones qui est pointé du doigt par les experts. Il s’agit de l’indice qui donne une indication de la quantité d’ondes radiofréquences absorbées par le corps. La loi impose un plafond de 2 watts par kilo (W/kg). Avant la mise sur le marché des portables, le DAS est en effet évalué en laboratoire.
Jusqu’à 2016, la distance d’éloignement permis entre les téléphones et le corps était de 2,5 cm. Cependant, en avril 2016, ce chiffre est tombé à 5 mm au maximum pour les ondes radiofréquences sur le tronc, c’est à dire quand les portables sont dans une poche ou encore un sac.
Les recommandations de l’agence sanitaire
En attendant que des mesures soient prises pour ces téléphones portables, l’Anses recommande aux utilisateurs de ne pas les garder trop près du corps. Soulignons néanmoins que l’institut n’a cité aucun nom, ni de modèle.