Drainé par la pandémie de la Covid-19, le secteur du tourisme est toujours à l’arrêt. Voici des exemples des hauts lieux touristiques affectés à cause du confinement dû à la crise sanitaire.
En Italie, Venise dépend du tourisme
Extrêmement dépendante du tourisme, Venise, en Italie, a connu une baisse de 59,5 % des arrivées d’étrangers au cours des neuf premiers mois de 2020, soit depuis le début de la Covid-19. Anna Bigai, la présidente de la coopérative des guides touristiques de la ville, témoigne que la capitale est devenue déserte et précise qu’il y a un sentiment de tristesse en marchant dans la rue.
La Dame de Fer souffre à cause de la pandémie
C’est l’un des hauts lieux touristiques à souffrir du manque de visiteurs. Depuis le début du confinement lié à la crise sanitaire, les chiffres d’affaires de la tour Eiffel ont diminué de 70% comparé à sa fréquentation d’environ 80 % en 2019. Chaque année, ce monument emblématique en France est visité par plus de 7 millions de visiteurs.
Au Machu Picchu, il n’y a plus d’étrangers
Autour du site inca emblématique de Machu Picchu, la plupart des magasins sont fermés. Le tourisme local n’est pas arrivé à relancer l’économie ni à compenser l’absence de touristes qui dépensent plus. Le maire de la ville s’attend déjà à ce que ce soit une année perdue pour le tourisme et ne s’attend pas à ce que la situation revienne à la normale, en fonction du rythme de la vaccination.
En Thaïlande, les autorités misent sur le tourisme local
Là-bas, les autorités parient sur le tourisme intérieur. En 2020, des vacances additionnelles ont été ajoutées et des subventions mises en place pour encourager les résidents à voyager. Ils sont également plus susceptibles de se rendre dans des zones moins pittoresques comme le nord-est du pays.