21 Mar, 2018
C’est au cœur de l’Institut Curie à Paris que cette innovation, le premier centre français d’immunothérapie, a vu le jour. Cet espace qui sert de tremplin pour le traitement du cancer regroupe chercheurs, médecins et patients sous le même toit.
L’immunothérapie des cancers : qu’en est-il ?
La définition donnée à l’immunothérapie est qu’elle est une forme de traitement qui vise à apprendre au système immunitaire à agir sur les cellules tumorales comme il le ferait sur les bactéries et les virus. En somme, il serait amené à les reconnaître et à les détruire. À savoir que ce traitement du cancer a fait l’objet d’un accord de recherche entre l’Université de Nantes et Inserm Transfert l’an dernier. Pour info, cette enseigne qui est détentrice d’une licence pour la poursuite du projet en développement est aussi spécialisée dans la valorisation de nouvelles technologies.
Ce traitement du cancer a droit à des essais cliniques
La recherche contre le cancer va plus loin avec les essais cliniques, mais il est bon de savoir que la règle pour les chercheurs est que ceux-ci sont utilisés en dernier recours. Par contre, l’immunothérapie est déjà intervenue en première intention dans certains cas de cancer du poumon. Ceci dans l’optique de l’utiliser comme traitement de première ligne pour les pathologies métastatiques.
Immunotherapie, le traitement du cancer reunit chercheurs et medecins
Médecins et chercheurs travaillent ensemble pour la thérapie
Selon le chercheur Sébastien Amigorena, directeur du centre d’immunothérapie, il est important de réunir les professionnels et patients dans cette lutte contre le cancer. La méthode est décrite comme étant efficace, car les médecins sont là pour offrir des soins en cas de besoin. Le travail d’équipe est essentiel dans le cadre du traitement contre le cancer selon le professionnel.
Comment l’immunothérapie va traiter la pathologie ?
La thérapie combinée est l’une des stratégies à laquelle pensent les chercheurs et les médecins dans le cadre de l’immunothérapie. Elle pourrait être appliquée pour les patients dont le cancer a été résistant au traitement par chimiothérapie ou radiologie. Dans ces cas, l’immunothérapie pourrait être associée à un traitement. La recherche se porte également sur ceux qui n’ont pas de réponse immunitaire suffisante, soit un système immunitaire qui est très peu actif.