Dans le contexte actuel, où le coronavirus continue à progresser dans le monde, il y a un secteur en particulier qui semble florissant. Il s’agit de celui des véhicules de livraison sans chauffeur.
Les commandes de véhicules de livraison sans chauffeur progressent
Selon Bloomberg, la start-up Neolix, basée à Pékin, ne connaît pas de crise. Au contraire, cette société spécialisée dans la conception de véhicules de livraison sans chauffeur a vu ses commandes augmenter ces deux mois passés. Elles sont passées de 125 en janvier à plus de 200 récemment.
Les camionnettes autonomes pour limiter les contacts physiques
Comme Alibaba, qui veut limiter les contacts physiques de ses employés avec les clients, Neolix dispose d’une clientèle similaire, accentuée par la pandémie de coronavirus qui sévit. En effet, nombreuses sont les sociétés qui commencent à se tourner vers les véhicules de livraison sans chauffeur pour faire face au manque de livreurs lié aux quarantaines en vigueur dans plusieurs pays.
D’après Yu Enyuan, fondateur de la start-up, ces véhicules de livraison sans chauffeur sont utilisés pour transporter du matériel médical dans les hôpitaux, pour désinfecter les rues, ou sinon pour livrer des plats aux clients. Il constate également que le public semble commencer à comprendre que les camionnettes autonomes « peuvent permettre de mener des tâches à bien lorsque la situation est trop risquée pour les humains ».
Même constat du côté des services digitaux
Comme les véhicules de livraison sans chauffeur, l’industrie des services digitaux enregistre aussi une grande demande en Chine, dans une optique de limiter les contacts humains. Cet état d’esprit pourrait aussi gagner l’Europe, où le nombre de cas de coronavirus ne cesse de grimper.