Alors que la journée mondiale du vitiligo a récemment eu lieu le 25 juin, faisons le point sur cette maladie et les traitements existants.
Maladie de vitiligo : environ un million de Français concernés
Le vitiligo est une maladie qui touche entre 0,5 % à 1 % de la population mondiale, soit 70 millions de personnes environ. C’est ce que révèlent les nombreuses études épidémiologiques sur le sujet. En France, cette pathologie dermatologique concerne plus d’un million de personnes.
La perte des mélanocytes en cause pour la dépigmentation
Cette maladie dermatologique est visible grâce à la dépigmentation du patient : elle est reconnaissable par les taches blanches qui apparaissent sur le visage ou sur le corps. La cause est la perte de mélanocytes (des cellules qui jouent un rôle dans la coloration de la peau). Selon l’Association Française du Vitiligo, cette pathologie auto-immune peut atteindre tout le monde, sans exception, sans considérer l’âge, l’ethnicité ou la position géographique.
Les diverses formes de cette maladie dermatologique
Le vitiligo peut se manifester de manières différentes. La forme la plus répandue est celle qui touche l’ensemble du corps. Cependant, il y a aussi une version segmentaire, qui est localisée, notamment sur le visage. Même si elle est considérée comme bénigne, la maladie affecte souvent la qualité de vie des patients. C’est pourquoi des traitements sont proposés. La photothérapie (lampe à rayons UVB, etc.) associée à des crèmes dermocorticoïdes est l’une des solutions offertes. Toutefois, le délai pour des résultats satisfaisants est long : entre 6 à 24 mois. La greffe de mélanocytes pour certains cas segmentaires (visage, etc.) est aussi possible.
Nouveau traitement en vue ?
En juin 2019, des scientifiques américains ont présenté au congrès mondial de dermatologie, un traitement qui serait plus rapide pour le vitiligo non-segmentaire. Il consiste à appliquer une crème à base de molécule ruxolitinib : la repigmentation était efficace pour 50 % des patients testés et cela seulement en une période de 6 mois.