1 Nov, 2024
En 2025, la désactivation du système AdBlue de manière illégale des voitures diesel sera détectée au contrôle technique. Les outils ont été renforcés pour une meilleure lutte contre les émissions polluantes.
La désactivation du système l’AdBlue : une pratique illégale mais courante
Pour de nombreux automobilistes, la désactivation du système AdBlue de leur véhicule qui fonctionne au gazole est un choix qui va de soi, souvent en raison des coûts de réparation élevés liés à des pannes fréquentes. Ce dispositif, destiné à réduire les émissions d’oxydes d’azote (NOx), est pourtant essentiel pour respecter les normes antipollution imposées par l’Union européenne. Son inactivation est cependant strictement interdite et passible d’une amende pouvant atteindre 7 500 euros.
Un contrôle technique renforcé pour les voitures diesel afin de détecter les manipulations
À partir de 2025, le contrôle technique intégrera des outils de diagnostic plus performants pour détecter la désactivation du système AdBlue, ainsi que d’autres manipulations sur les systèmes antipollution. Ces nouvelles mesures visent à dissuader les propriétaires de ces véhicules de contourner les exigences écologiques. Jusqu’à présent, il était difficile de repérer ces manipulations, mais les nouvelles technologies promettent de renforcer l’efficacité des contrôles.
Un dispositif antipollution essentiel, mais controversé
Le système AdBlue fonctionne en injectant une solution aqueuse pour réduire les NOx dans les gaz d’échappement des véhicules et voitures diesel. Cela contribue ainsi à diminuer les émissions polluantes. Depuis 2019, tous les véhicules roulant au gasoil vendus en France sont équipés de ce dispositif antipollution. Cependant, il est critiqué par certains automobilistes en raison des pannes fréquentes et des coûts de maintenance élevés, ce qui pousse certains à envisager sa désactivation.
Vers une augmentation des contre-visites
Le renforcement des contrôles ne se limite pas à la désactivation du système AdBlue. Les autorités surveilleront également d’autres manipulations illégales, comme le démontage des filtres à particules ou les modifications des catalyseurs. De plus, les véhicules présentant des défaillances graves au niveau de la sécurité, notamment les freins, les suspensions ou les ceintures, seront systématiquement recalés, ce qui devrait provoquer une hausse significative des contre-visites.
Avec ETX / DailyUp