![\"Une](\"https:\/\/www.n-3ds.com\/wp-content\/uploads\/2023\/05\/Bacteries-intestinales-sport-motivation.jpg\")
<\/a>L\u2019\u00e9tude sur la relation entre les bact\u00e9ries intestinales et la performance physique<\/h3>\n\n\n\n
De chercheurs de l\u2019Universit\u00e9 de Pennsylvanie\u202f; le Perelman School of Medicine, ont r\u00e9alis\u00e9 une \u00e9tude sur le manque de motivation \u00e0 faire du sport. Ils ont \u00e9mis l\u2019hypoth\u00e8se selon laquelle certaines bact\u00e9ries intestinales<\/strong> pouvaient influencer ce ph\u00e9nom\u00e8ne. Les r\u00e9sultats, publi\u00e9s dans la revue Nature, ont permis effectivement de confirmer ce lien. Pour arriver \u00e0 cette conclusion, les scientifiques ont mesur\u00e9 la performance physique de 106 souris. Ils ont compar\u00e9 ces performances en prenant en compte les microorganismes pr\u00e9sents dans l\u2019intestin et les m\u00e9tabolites. Les souris qui ont \u00e9t\u00e9 trait\u00e9es aux antibiotiques pour se d\u00e9barrasser de ces microorganismes \u00e9taient moins performantes pendant la course<\/a> que celles qui n\u2019ont pas re\u00e7u de traitement.<\/p>\n\n\n\n Le lien entre la motivation<\/strong> \u00e0 faire de l\u2019exercice sportif et la pr\u00e9sence de certains microorganismes dans l\u2019intestin est bel et bien r\u00e9el. Ce sont plus pr\u00e9cis\u00e9ment 2 esp\u00e8ces microbiennes\u202f: l\u2019eubacterium et la coprococcus, qui sont cit\u00e9s. Elles produisent des amides d\u2019acides gras (FAA) qui influencent la stimulation de r\u00e9cepteurs pr\u00e9sents au niveau de certains nerfs sensoriels pr\u00e9sents dans l\u2019intestin et connect\u00e9s au cerveau<\/a> par la colonne vert\u00e9brale. Lorsqu\u2019ils sont bien stimul\u00e9s, ces nerfs sensoriels garantissent la s\u00e9cr\u00e9tion de la dopamine, pendant l\u2019activit\u00e9 sportive. Les chercheurs appellent ce ph\u00e9nom\u00e8ne \u00ab\u202faxe cerveau-intestin\u202f\u00bb.<\/p>\n\n\n\n Les r\u00e9sultats de cette \u00e9tude am\u00e9ricaine sur le sport<\/em> et le microbiote intestinal d\u00e9montrent \u00e9galement que la voie de motivation intestin-cerveau pourrait avoir \u00e9volu\u00e9. Cette \u00e9volution porte sur le fait que la voie pourrait relier la disponibilit\u00e9 des nutriments et l\u2019\u00e9tat de la population bact\u00e9rienne dans l\u2019intestin \u00e0 l\u2019envie de pratiquer une activit\u00e9 sportive soutenue. Dans ce cadre, cette ligne de recherche pourrait alors aboutir \u00e0 une nouvelle branche de la physiologie de l\u2019exercice, souligne J. Nicholas Betley, un professeur de biologie \u00e0 l\u2019Ecole des arts et des sciences de l\u2019Universit\u00e9 de Pennsylvanie. Il n\u2019en demeure pas moins que les chercheurs nuancent leurs propos en pr\u00e9cisant que la pr\u00e9sence de la voie cerveau-intestin chez l\u2019homme, n\u00e9cessite confirmation.<\/p>\n\n\n\n La flore intestinale ou microbiome est un \u00e9cosyst\u00e8me complexe de micro-organismes vivant dans le tube digestif. Il joue un r\u00f4le crucial dans de nombreux aspects de la sant\u00e9 humaine, notamment la digestion, la fonction immunitaire, le m\u00e9tabolisme des nutriments et m\u00eame le comportement face \u00e0 la performance physique<\/em>. D\u2019autres \u00e9tudes ont d\u2019ailleurs d\u00e9j\u00e0 d\u00e9montr\u00e9 son influence sur le syst\u00e8me nerveux, en particulier le syst\u00e8me nerveux ent\u00e9rique (SNE), qui est souvent appel\u00e9 le \u00ab deuxi\u00e8me cerveau \u00bb. Le SNE contient des millions de neurones qui contr\u00f4lent la digestion et la communication entre l\u2019intestin et le cerveau. Ainsi, la flore intestinale peut influencer l\u2019humeur et les comportements gr\u00e2ce \u00e0 cette communication.<\/p>\n\n\n\n Toutes ces \u00e9tudes d\u00e9montrent l\u2019importance de prendre soin du microbiote intestinal<\/span>. Pour maintenir la bonne sant\u00e9 en g\u00e9n\u00e9ral et profiter des bienfaits de ces microorganismes, les professionnels de la m\u00e9decine recommandent quelques bonnes pratiques. La premi\u00e8re est de consommer une alimentation \u00e9quilibr\u00e9e riche en fibres, fruits, l\u00e9gumes et aliments ferment\u00e9s peut aider \u00e0 nourrir et \u00e0 soutenir une flore intestinale saine. La consommation des probiotiques<\/a> peut \u00e9galement aider \u00e0 r\u00e9tablir l\u2019\u00e9quilibre du microbiome. Enfin, les antibiotiques pouvant d\u00e9truire les microorganismes b\u00e9n\u00e9fiques du microbiote intestinal, il est donc important de ne les prendre que lorsqu\u2019ils sont n\u00e9cessaires.<\/p>\n\n\n\n Avec ETX\/DailyUp<\/p>\n<\/body><\/html>\n","protected":false},"excerpt":{"rendered":" Une \u00e9tude am\u00e9ricaine a mis en \u00e9vidence le lien entre les bact\u00e9ries intestinales et la motivation \u00e0 faire du sport. Il semblerait effectivement que ces microorganismes pr\u00e9sents \u00e0 l\u2019int\u00e9rieur de l\u2019intestin pouvaient affecter la sensation de bien-\u00eatre que procure l\u2019activit\u00e9 sportive. D\u00e9cryptage. 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Une d\u00e9couverte qui ouvre la voie \u00e0 une nouvelle branche de la physiologie de l\u2019exercice<\/h3>\n\n\n\n
D\u2019autres recherches mettent en \u00e9vidence le lien entre le microbiome et le comportement<\/h3>\n\n\n\n
Les bonnes pratiques pour entretenir les microorganismes de l\u2019intestin<\/h3>\n\n\n\n