Les prix des logements<\/strong> en France m\u00e9tropolitaine montrent une stabilit\u00e9 notable au troisi\u00e8me trimestre 2024. Cette tendance marque une pause apr\u00e8s une p\u00e9riode prolong\u00e9e de six trimestres cons\u00e9cutifs de baisse. Les donn\u00e9es corrig\u00e9es des variations saisonni\u00e8res (CVS) indiquent qu\u2019aucune variation significative n\u2019a \u00e9t\u00e9 enregistr\u00e9e. \u00c0 titre de comparaison, le deuxi\u00e8me trimestre avait vu une diminution de 0,5 %, tandis que le premier trimestre affichait une baisse plus marqu\u00e9e de 1,4 %. Les b\u00e2timents anciens, qui repr\u00e9sentent la majorit\u00e9 du march\u00e9 immobilier<\/a>, montrent une quasi-stabilit\u00e9 avec une variation de -0,1 %. En revanche, le secteur du neuf se distingue par un rebond encourageant de 0,7 %, illustrant une certaine r\u00e9silience face \u00e0 la dynamique du march\u00e9.\u00a0<\/p>\n\n\n\n En comparaison annuelle, les prix des logements poursuivent leur recul en France<\/strong>, confirmant une tendance n\u00e9gative pour l\u2019ensemble du march\u00e9 immobilier. Entre le troisi\u00e8me trimestre 2023 et la m\u00eame p\u00e9riode en 2024, une baisse globale de 3,5 % est observ\u00e9e. Cette diminution est principalement port\u00e9e par les logements anciens, dont les prix ont chut\u00e9 de 3,9 %. Ce segment, repr\u00e9sentant une part importante du parc immobilier, refl\u00e8te une pression accrue sur les prix, probablement due \u00e0 une demande en repli ou \u00e0 une offre exc\u00e9dentaire. De leur c\u00f4t\u00e9, les logements neufs enregistrent une diminution moins marqu\u00e9e, avec une baisse annuelle de seulement 0,5 %. Cela pourrait \u00eatre attribu\u00e9 \u00e0 des strat\u00e9gies d\u2019adaptation des promoteurs ou \u00e0 des incitations fiscales qui soutiennent partiellement ce march\u00e9.\u00a0<\/p>\n\n\n\n L\u2019indice des prix des logements, bas\u00e9 sur 100 en 2015, offre une vue d\u00e9taill\u00e9e de l\u2019\u00e9volution du march\u00e9. Au troisi\u00e8me trimestre 2024, cet indice s\u2019\u00e9tablit \u00e0 126,3 pour l\u2019ensemble des habitations (maisons individuelles, immeubles \u00e0 appartement\u2026), traduisant une stagnation par rapport \u00e0 la p\u00e9riode pr\u00e9c\u00e9dente. Les b\u00e2timents neufs<\/em> affichent un indice de 129,1, marquant une progression notable compar\u00e9e \u00e0 la p\u00e9riode pr\u00e9c\u00e9dente. Ce segment b\u00e9n\u00e9ficie d\u2019une dynamique plus favorable gr\u00e2ce \u00e0 des programmes neufs (construction de maison<\/a> r\u00e9pondant aux normes actuelles) attrayants ou \u00e0 des projets urbains en cours. \u00c0 l\u2019inverse, le segment des anciens, avec un indice de 126,0, stagne et refl\u00e8te les d\u00e9fis actuels auxquels le march\u00e9 est confront\u00e9. Ces donn\u00e9es provisoires mettent en lumi\u00e8re une situation contrast\u00e9e entre les diff\u00e9rentes cat\u00e9gories de b\u00e2timents r\u00e9sidentiels, soulignant la n\u00e9cessit\u00e9 de mesures sp\u00e9cifiques pour soutenir chaque segment.\u00a0<\/p>\n\n\n\nUne baisse persistante du co\u00fbt immobilier sur un an en 2024<\/strong>\u00a0<\/h3>\n\n\n\n
Les chiffres cl\u00e9s de l\u2019indice des co\u00fbts pour les b\u00e2timents neufs et anciens<\/strong>\u00a0<\/h3>\n\n\n\n
Une analyse r\u00e9gionale des tendances immobili\u00e8res<\/strong>\u00a0<\/h3>\n\n\n\n